Madagascar: la présidente de l'Assemblée nationale déchue par la Haute Cour constitutionnelle

Une requête avait été déposée mardi 26 mars par le TGV-IRD, son parti d’origine. Christine Razanamahasoa, ancienne alliée du chef de l’État Andry Rajoelina, est accusée d’avoir dévié de la ligne de sa formation politique, quelques jours après avoir prononcé un discours critique sur l’état du pays.

Avec notre correspondante à Antananarivo, Pauline Le Troquier

À Madagascar, la rupture est consommée entre la présidente de l’Assemblée nationale et le parti présidentiel. Le couperet est tombé au bout de seulement 48 heures. Pour justifier la déchéance de ses fonctions de députée, la Cour pointe, au nom de l’article 72 de la Constitution, une « violation flagrante » de la part de Christine Razanamahasoa de la ligne de conduite de son parti d’origine, le parti présidentiel.

En novembre déjà, cette dernière en avait été exclue après avoir osé demander l’annulation de l’élection présidentielle. Plus récemment, ce samedi 22 mars dernier, la présidente de l’Assemblée nationale avait dénoncé « la pauvreté extrême » dans laquelle « s’enlise le pays » et affirmé qu’il s’agissait d’un problème « d’hommes » et non de structure.


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