"Je m’étais fait pourrir" : Pascal Obispo évoque sa mésaventure en marge du succès de Florent Pagny avec Savoir aimer (VIDÉO)

Pascal Obispo est de retour dans les bacs. Ce vendredi 15 septembre, le chanteur sort Le beau qui pleut, le treizième album de sa carrière. Un disque qui s'ajoute aux nombreuses autres productions de l'artiste de 58 ans, qui revisite de nombreux titres à travers son application Obispo All Access ces dernières années, comme il le raconte dans les colonnes de Sud Ouest : "J’ai fait 54 albums depuis deux ans et demi. On a fait six albums de jazz, quatre de flamenco, de reggae, d’electro... Je dois être aujourd’hui à 70 albums dans ma carrière. Mon application Obispo All Access me permet de m’épanouir en tant qu’artiste musicien et d’exploiter des choses que je n’aurais pas pu faire si j’étais resté dans un système traditionnel où on nous impose de faire un album tous les deux ans. Je ne supporte pas cette espèce de contrainte archaïque et qui ne respecte pas le désir et les appétences de chacun."

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Durant sa carrière, Pascal Obispo s'est également montré prolifique dans l'ombre, puisque le natif de Bergerac est aussi réputé pour ses talents de compositeur : "Je suis un créateur plus qu'un interprète. J'adore créer, j'adore donner", assure-t-il au micro de RTL ce vendredi, même si cela a pu lui jouer des mauvais tours par le passé : "Je me souviens d'ailleurs à l'époque quand j'avais donné Savoir aimer à Florent (Pagny), je m'étais fait pourrir par Sony, ma maison de disques, parce qu'en trois semaines, Savoir aimer était devenu un si grand succès... « Pourquoi t'as donné ta chanson ? » Mais je ne vais pas donner une chanson de tiroir ! Moi, j’ai envie d’être compositeur, je voulais être compositeur et travailler avec des grands artistes. Donc j’ai donné Savoir aimer, j’ai donné Et un jour une femme, comme j’ai donné L’envie d’aimer. C’est comme ça. Un compositeur doit se mettre en arrière et j’ai ce truc-là. Je ne sais pas si c’est de la générosité, parce que pour moi c’est la norma...

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