Mélenchon ne dit pas non à Matignon

Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron de «  s’enfoncer dans la stratégie du chaos et de la guerre des religions ».  - Credit:Tom Nicholson/Shutterstock/SIPA
Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron de « s’enfoncer dans la stratégie du chaos et de la guerre des religions ». - Credit:Tom Nicholson/Shutterstock/SIPA

Les grandes manœuvres se précisent… ou pas. Invité du 20 Heures de France 2, mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon a assuré qu'il était trop tôt pour spéculer sur qui serait Premier ministre après les législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, sans exclure que ce soit lui. « Je m'en sens capable », a-t-il dit à Anne-Sophie Lapix, ajoutant rapidement : « Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas. » Le leader de La France insoumise assure soutenir la position du socialiste Olivier Faure : « C'est le groupe parlementaire le plus important qui proposera » son candidat.

���� "Je m'en sens capable".

Qui pour être Premier ministre en cas de victoire du "nouveau front populaire" aux législatives anticipées ? Jean-Luc Mélenchon estime qu'il en est capable, mais "il faut qu'il y ait une discussion, proposer ne veut pas dire imposer".

▶️#JT20H pic.twitter.com/1lbjUKB2Ow

— Info France 2 (@infofrance2) June 12, 2024

Depuis ses 22 % à la présidentielle, quand il s'était porté candidat pour Matignon, la donne a changé, et il le sait : la liste LFI menée par Manon Aubry a fait moins de 10 % aux européennes, contre presque 14 % pour Raphaël Glucksmann et PS-Place publique. « On sortait de l'élection présidentielle. J'ai annoncé ça pendant que les deux autres [Emmanuel Macron et Marine Le Pen] faisaient leur débat, et on était à peu près tous d'accord parce que c'était l'ambiance de ce moment-là. Maintenant, c'est autre chose, il faut en tenir compte », acquiesce [...] Lire la suite