Le livre imprimé le plus ancien au monde exposé à Paris

C’est une date que nous avons tous apprise à l’école. En 1450, Gutenberg révolutionnait l’imprimerie dans son atelier de Mayence en mettant au point un système de reproduction graphique avec des caractères métalliques recouverts d’encre. Un moyen de produire rapidement et à grande échelle des ouvrages comme la Bible, le premier livre sorti de sa presse. À partir de ce 12 avril et jusqu’à la mi-juillet, la Bibliothèque nationale de France relate cet instant décisif dans une exposition « Imprimer ! L’Europe de Gutenberg ».

Pourtant, au milieu des précieux documents offerts aux yeux du public, il en est un qui bouscule toutes les certitudes. Cette œuvre, c’est le Jikji, considéré comme le plus ancien livre imprimé au monde. Oui, vous avez bien lu. Si Gutenberg a imposé la technique de typographie métallique et inspiré le monde de l’édition de son époque, il n’est pas l’inventeur de ce procédé qui a en réalité vu le jour en Corée, 78 ans auparavant.

Conçu en 1377, le Jikji a donc été imprimé grâce à des caractères en métal mobiles, insérés dans des rails. Comme la Bible de Gutenberg, il s’agit d’un ouvrage religieux rédigé par le moine bouddhiste Paegun Kyŏnghan à l’époque où le bouddhisme a connu une expansion inédite sous la dynastie Goryeo. À ce moment-là, le Hangeul, l’alphabet coréen n’existait pas encore. C’est donc en chinois que le texte du Jikji a été rédigé et édité. Son contenu est une collection d’enseignements de Bouddhas et de maîtres chinois et indiens, il compile les (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Nouveauté : découvrez le guide Petit Futé "Lieux de mémoire en France"
Incroyable, une archéologue grecque aurait découvert le tombeau d'Alexandre le Grand !
Qui a inventé le ski ?
Voici à quoi ressemblait le plus vieil homme retrouvé en Egypte
Le crâne entier d'un chat à dents de sabre découvert aux États-Unis