Ce qu'il faut retenir :
- Le député LFI Sébastien Delogu a brandi un drapeau palestinien dans l'Assemblée nationale, entraînant une suspension de la séance des questions au gouvernement. Il a été sanctionné quelques minutes plus tard d'une exclusion de 15 jours de l'Assemblée et de la suspension de son indemnité. Il a quitté l'hémicycle dans la foulée, accompagné de plusieurs députés LFI.
Le député LFI @sebastiendelogu brandit un drapeau de la Palestine pendant la séance des questions au gouvernement.
La présidente de l'Assemblée nationale @YaelBRAUNPIVET suspend la séance. #DirectAN #QAG pic.twitter.com/aTJz7ivZIZ— LCP (@LCP) May 28, 2024
- Une action qui a entraîné un violent accrochage entre deux députés LFI et Meyer Habib dans les couloirs de l'Assemblée, s'échangeant plusieurs noms d'oiseaux. Plusieurs députés ont partagé leur honte après ces séquences à l'Assemblée. Plus d'infos dans cet article
- Dimanche, une frappe israélienne sur un camp de déplacés à Rafah a fait 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza. "Il s'agissait de cibler 'deux terroristes du Hamas'", selon le porte-parole de l'armée israélienne sur France info. Mardi, une nouvelle frappe a fait au moins 21 morts, selon la Défense civile. Des chars sont entrés dans le centre de Rafah, selon des journalistes sur place.
- Benyamin Nétanyahou regrette "un accident tragique" après la frappe de dimanche, mais fait face à la condamnation de nombreux pays. De la Chine à la France en passant par les États-Unis, l'Union africaine, l'Union européenne et les deux pays médiateurs l'Égypte et le Qatar, tous ont condamné une telle frappe. Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue ce mardi.
- Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dans plusieurs villes de France lundi soir, dont 10 000 à Paris, pour dénoncer les frappes israéliennes menées à Rafah et en solidarité avec la Palestine. Un nouveau rassemblement est prévu ce soir à Paris ainsi qu'à Marseille.
- La Palestine a officiellement été reconnue comme État ce mardi par l'Espagne, l'Irlande et la Norvège. Israël accuse l'Espagne d'être "complice" des "appels au génocide des Juifs". Cette reconnaissance est "une nécessité" pour "parvenir à la paix" entre Israéliens et Palestiniens, a défendu le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez. "C'est une décision que nous prenons contre personne, encore moins contre Israël", a-t-il ajouté.