Rafah : après les frappes d’Israël, des manifestations dans le monde entier pour demander un cessez-le-feu
Des centaines de manifestants se sont réunies à New York, Tunis ou à Barcelone pour protester contre les bombardements israéliens sur un camp de déplacés à Rafah.
Il n’y a pas qu’à Paris que des manifestants se sont réunis lundi 27 mai pour protester contre les frappes israéliennes sur un camp de déplacés à Rafah. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête de l’article, ils étaient aussi des centaines dans les rues de New York, Barcelone ou Tunis pour condamner cette attaque d’Israël.
À Paris, la « barbarie » des frappes à Rafah dénoncée par des milliers de manifestants
Imperméables et parapluies sortis, des Américains se sont rassemblés au Zuccotti Park de New York, en s’écriant : « La résistance est justifiée quand un peuple occupé, quand un peuple est colonisé ». Même son de cloche à Madrid et Barcelone où les manifestants criaient : « Ceci n’est pas une guerre, ceci est un génocide ! ».
Une vague de drapeaux de la Palestine a déferlé sur la capitale tunisienne. Les manifestants s’étaient réunis devant l’ambassade française à Tunis pour montrer son soutien au peuple palestinien. « Nous appelons les manifestants du monde entier à se lever pour un cessez-le-feu immédiat, un accord sur un échange de prisonniers sous les conditions de la résistance, l’ouverture de points de passage et la reconstruction de Gaza », explique un manifestant, au micro de Reuters.
Reconnaissance de l’État de Palestine
Tandis que l’horreur perpétrée à Rafah continue d’indigner le monde, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne reconnaissent officiellement l’État de Palestine, ce mardi 28 mai. « C’est une décision historique qui n’a qu’un seul objectif : contribuer à ce que les Israéliens et Palestiniens parviennent à la paix », a déclaré le Premier Ministre espagnol, Pedro Sanchez, lors d’une allocution survenue dans la matinée.
Mais pour les manifestants espagnols, cette décision reste symbolique et donc insuffisante. « Il faut leur demander qu’ils se soumettent aux lois internationales, il faut avant tout demander un cessez-le-feu et de l’aide humanitaire. C’est très important pour le peuple palestinien », a protesté Nael Sari, un habitant de Barcelone.
L’attaque d’Israël sur le camp de réfugiés à Rafah a fait 45 morts et 249 blessés, selon le ministre de la Santé du Hamas. Malgré les condamnations de ces bombardements meurtriers, Tel-Aviv continue de multiplier les frappes sur Rafah. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence ce mardi après-midi pour discuter de la situation.
À voir également sur Le HuffPost :