L'instauration de "référents laïcité" dans la fonction publique actée par le gouvernement

La ministre Marlène Schiappa - ici au ministère de l’Intérieur place Beauvau à Paris, le 6 septembre 2021 - a publié un communiqué ce mardi soir.  - Thomas SAMSON © 2019 AFP
La ministre Marlène Schiappa - ici au ministère de l’Intérieur place Beauvau à Paris, le 6 septembre 2021 - a publié un communiqué ce mardi soir. - Thomas SAMSON © 2019 AFP

La ministre de la Fonction publiques Amélie de Montchalin et sa collègue déléguée chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa ont salué mardi l'instauration de "référents laïcité chargés d'assurer le respect des valeurs de la République dans les services public".

Ces "référents laïcité", désignés par chaque administration de l'Etat, collectivité territoriale ou établissement public de santé, sont prévus par la "loi confortant le respect des principes de la République", dite contre le "séparatisme", adoptée et promulguée en août. L'instauration de ces relais, qui "assureront le respect des valeurs de la République", sera effective en 2022 et s'accompagnera de formations à la laïcité pour tous les agents publics d'ici à 2025, indiquent les ministres dans un communiqué commun.

Sélectionnés parmi les magistrats, fonctionnaires, militaires ou les contractuels

"Je m'assurerai que tous les référents laïcité soient formés à leurs fonctions dès le début de l'année 2022 afin d'accompagner et de conseiller tous les agents publics sur l'application concrète et quotidienne du principe de laïcité au bénéfice de l'ensemble des usagers de nos services publics", précise Amélie de Montchalin. Ils seront choisis parmi les magistrats, fonctionnaires et militaires, en activité ou retraités, ou parmi les agents contractuels en CDI, précise le décret d'application paru le 23 décembre au Journal officiel.

"L'idée est que leur proximité soit optimale, il y aura donc un référent par service et par ministère, un référent par administration centrale, un par préfecture, un par hôpital", a indiqué le ministère de la Fonction publique, en précisant que ces référents bénéficieraient d'un aménagement de temps pour mener cette activité supplémentaire non rémunérée. Ces référents sont par ailleurs tenus au secret et à la discrétion professionnels et doivent établir un rapport annuel d'activité.

Article original publié sur BFMTV.com