Yahoo Actualités Line Renaud évoque son avortement traumatisant : "Je me souviens de l’aiguille à tricoter…"
Interrogée dimanche dans Sept à Huit, le magazine d’information de TF1, Line Renaud est revenue sur un souvenir douloureux qui l’a profondément marquée. Elle a ainsi raconté l’avortement clandestin subi lorsqu’elle n’avait que 18 ans. "Loulou (Gasté, son mari mort en 1995, ndlr) ne voulait pas d'enfants. Quand je suis tombée enceinte, je l'ai supplié pour qu'il change d'avis, mais non", a-t-elle ainsi expliqué.
La comédienne et chanteuse, âgée de 95 ans, se rappelle encore cette journée difficile où elle a dû renoncer à cet enfant qu’elle désirait. "Je me souviens d'un escalier noir, je me souviens de l'aiguille à tricoter, ils sont allés tripoter là-dedans, et puis les souffrances", a-t-elle raconté en précisant avoir été confrontée à un début de septicémie en revenant chez elle. "On a appelé un gynécologue de toute urgence. Il a pratiqué un curetage sur la table de la salle à manger. C'est là que j'ai découvert que je n'aurais jamais d'enfants. J'ai eu beaucoup de chagrin. Je disais toujours : « Pour moi, une femme qui n'a pas d'enfants, c'est inutile »", a-t-elle conclu.
Line Renaud a abordé avec la même franchise sa fin de vie et les dispositions prises pour son dernier souffle. Elle a tenu à rappeler qu’elle voulait mourir chez elle, dans sa demeure de Rueil-Malmaison. "Je ne bouge pas d'ici. C'est bien spécifié, je veux rester ici, être dans mon lit, dans ma chambre, avec la jolie vue sur Paris et mourir ici. Tout est organisé. Je me vois chez moi avec les gens qui sont autour de moi, mes amis les plus proches. Tout est prévu depuis le départ ici, l'arrivée à Saint Sulpice. Même la liste des amis à inviter en leur disant que ce n'est pas pour diner, y compris mon attaché de presse", a-t-elle détaillé en ajoutant qu’elle avait également demandé que ses fans puissent assister à ses obsèques.
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