Liberté de la presse: plusieurs ONG inquiètes de l'impact de l'affaire Assange

Après avoir plaidé coupable d’avoir enfreint la sécurité nationale américaine ce mercredi matin, Julian Assange a retrouvé sa liberté et son pays natal, l’Australie. Mais, plusieurs associations de défense des libertés s’inquiètent de l’impact de l’accord judiciaire conclu avec la justice américaine.

Avec notre correspondante à Londres, Émeline Vin

Le futur gouvernement britannique doit mettre en place des mesures de protection des journalistes, qu’il s’agisse d’une convention, d’un traité international ou d’un autre mécanisme. C’est ce qu’exige Amnesty International, après l’accord judiciaire conclu ce 24 juin.

Pour l’organisation non gouvernementale (ONG), le gouvernement britannique s’est rendu complice des « dégâts historiques » de l’affaire sur la liberté d’expression à travers le monde, en acceptant de donner suite aux demandes d’extradition américaines. Londres doit « aider à ranger le bazar ».

« Julian Assange a dû plaider coupable pour être libéré »

« Malgré cette excellente nouvelle, il faut prendre un peu de recul et prendre en considération l'impact que cette affaire a sur la liberté d'expression dans le monde, tempère Simon Crowther, conseiller juridique pour Amnesty International. Julian Assange a été poursuivi pour avoir fait son travail de journaliste. [...] D'un côté, Julian Assange est libre, mais de l'autre, un précédent très dangereux a été créé. Il a dû plaider coupable pour être libéré. »


Lire la suite sur RFI

Lire aussi:
Julian Assange, «libre» après un accord avec la justice américaine