« Sur l'Adamant » de Nicolas Philibert - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.

La critique (4/5)

On ne célébrera jamais assez la finesse de Nicolas Philibert (« Être et avoir ») quand il donne à observer l’humain. En posant ses caméras, toujours discrètes, sur les bords de Seine où est amarré le bateau de l’Adamant, centre d’accueil de jour de personnes souffrant de troubles psychiques, le documentariste se rapproche d’un Depardon, avec une galerie de portraits tendre, passionnante et qui ne juge pas. Il se dégage de ce film hors du temps un moment d’humanité entre patients et aidants, une interrogation à peine voilée sur les frontières de la différence. Ours d’or du dernier festival de Berlin, amplement mérité.

La bande-annonce


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