Lada X-Cross 5 : la première Lada post-Renault

C’était une image symbolique, qui entérinait définitivement le départ de Renault de Russie. En mai 2022, des techniciens démontaient les lettres RENAULT de la devanture de l’usine d’Avtoframos à Moscou. Le groupe français mettait fin à près de 25 ans d’activité dans le pays, tirant un trait sur son second marché mondial. D’abord créée comme une coentreprise avec la mairie de Moscou, Avtoframos était par la suite devenue la filiale locale du constructeur français. L’usine de Moscou assemblait ainsi jusqu’en 2022 des Arkana, Kaptur et Duster pour le plus grand pays du monde.

Son partenaire Nissan, présent à Saint-Pétersbourg, lui avait par ailleurs confié la production de son 4X4 Terrano. Un Duster rebadgé pour le marché local. Mais l’aventure de Renault en Russie, c’est aussi et surtout Lada. Après une première participation en 2012, Renault était devenu actionnaire majoritaire du premier constructeur automobile russe en 2018. Prenant le contrôle des usines historiques de Togliatti et Izhevsk.

Des départs occidentaux qui profitent aux marques chinoises

Les deux sites assemblaient des Renault Sandero et Logan, ainsi que des modèles propres à Lada, dérivés de technologies du groupe. L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 avait fait naître des doutes quant à l’avenir du constructeur français dans le pays. La plupart des marques automobiles en ont depuis claqué la porte (Volkswagen, Hyundai-Kia, Toyota, Honda, Nissan…), et Renault n’y a pas échappé. Le constructeur français a cédé ses actifs à l’État russe. Lada profite toutefois d'une clause de revoyure d’ici 2028.

Ces départs ont profité...Lire la suite sur Autoplus