Tchad : l’otage franco-australien libéré en « bonne santé »

Un Franco-Australien enlevé au Tchad, dans le parc Oyrx, ici dans sa partie soudanaise en 2015 (illustration)
P. ELKAN / AFP Un Franco-Australien enlevé au Tchad, dans le parc Oyrx, ici dans sa partie soudanaise en 2015 (illustration)

TCHAD - Après plus de deux jours de captivité, l’otage franco-australien enlevé vendredi au Tchad dans une province de l’est du pays, limitrophe du Soudan, a été libéré et est en « bonne santé », a annoncé ce dimanche 30 octobre le Premier ministre tchadien dans un tweet.

« Je viens d’apprendre que l’otage franco-australien enlevé (...) vient d’être retrouvé et mis en sécurité, en bonne santé », a déclaré le Premier ministre du Tchad, Saleh Kebzabo, félicitant « les forces de défense et de sécurité pour cette prompte action réussie ».

La veille, les autorités tchadiennes avaient annoncé la mobilisation de « tous les moyens sécuritaires et humains afin de mettre la main sur les ravisseurs ». À Paris, le ministère des Affaires étrangères avait quant à lui indiqué avoir « eu connaissance de l’enlèvement de l’un de nos compatriotes au Tchad » et être « en lien avec sa famille, comme avec les autorités tchadiennes, afin d’obtenir sa libération rapide ».

Une région à haut risque

Les autorités tchadiennes avaient aussi indiqué que le franco-australien travaillait dans le Parc Oryx, situé dans la réserve de faune de Ouadi Rimé-Ouadi Achim qui s’étend sur 77,950 km2.

Ce parc est géré par Sahara Conservation Fund (SCF), une ONG de préservation de la faune. Sahara Conservation Fund a été fondée en 2004 pour faire face à la « vague d’extinction catastrophique » qui « menace la faune des grands oiseaux et des mammifères en Afrique », peut-on lire sur le site de l’ONG.

Enclavé au cœur du Sahel, le Tchad, d’une superficie d’environ 1,3 million de km2 est frontalier du Cameroun, du Nigeria, du Niger, de la Libye, du Soudan et de la Centrafrique.

L’est du Tchad, limitrophe du Darfour à l’Ouest du Soudan, est une région en proie au grand banditisme et aux trafics en tout genre. Les incursions de groupes criminels au Tchad et au Soudan sont récurrentes et la zone est régulièrement le théâtre de violences meurtrières, notamment intercommunautaire, de part et d’autre de la frontière.

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