L’orque “la plus seule au monde”, symbole de la lutte contre les delphinariums, est morte en captivité

Connue comme "l’orque la plus seule du monde", Kiska est morte le 9 mars dernier dans un Marineland de Niagara Falls, dans l'Ontario au Canada, après plus de 43 ans de captivité. L’animal avait été capturé à l'âge de 3 ans dans les eaux islandaises en 1979. Elle vivait seule depuis 12 ans dans ce parc à thème, alors que les orques sont des animaux sociaux et intelligents, qui évoluent toute leur vie dans des groupes familiaux très unis.

Son décès à l'âge de 47 ans, apparemment dû à une infection bactérienne, a suscité une vague de chagrin chez celles et ceux qui s'intéressent à la cause animale. Les associations de défense des animaux marins ont cependant rendu hommage à ce mammifère qui est devenu un symbole de la lutte contre les delphinariums. Kiska était la dernière orque captive au Canada. Grâce à son histoire, qui a ému et sensibilisé le public au sort des mammifères marins, le projet de loi S-203 a récemment interdit la captivité et l'élevage de baleines, de dauphins et de marsouins.

Les bêtes déjà en captivité étaient malheureusement exclues de cette protection, malgré la bataille acharnée menée par les militants anti-Marineland. "C'est frustrant pour tant de gens, parce que nous avions l'impression que nous étions si près de pouvoir la faire sortir, mais elle ne pouvait tout simplement pas tenir assez longtemps", déplore une activiste de l'association Animal Justice à Toronto, Camille Labchuk, interviewée par le Guardian.

Dès sa capture en Islande, Kiska a partagé la (...)

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