L'un dans l’autre (France 2) : Comment Louise Bourgoin et Stéphane De Groodt se sont glissés dans la peau du sexe opposé...

Vous prendrez bien un zeste de fantastique dans la romance… Pierre est marié avec Aimée, mais entretient une liaison avec Pénélope, la compagne de son bras droit, Éric. Une situation intenable. Sur le point de convoler, Pénélope décide de rompre après une ultime étreinte passionnée. Fusion des corps ? Alchimie des êtres ? Rien ne va plus : elle se réveille dans le corps de Pierre, et son amant dans le sien ! Ne disait-il pas qu’il l’avait dans la peau ? En attendant que le sort dont ils sont victimes se dissipe, les deux amants vont devoir cohabiter chacun avec la moitié de l’autre. Vous avez dit rock’n’roll ! "L’idée du film, ce n’était pas tant qu’un homme habite le corps d’une femme et inversement, mais plutôt qu’un homme habite le corps de la femme qu’il aime et vice versa. J’aime bien ce jeu des masques, que chacun prenne la place de l’autre", explique le réalisateur Bruno Chiche.

Deux compositions en or

Pour Stéphane De Groodt, comme pour Louise Bourgoin, il n’y a pas de défi plus excitant que de se glisser dans la peau du sexe opposé. "J’ai toujours rêvé d’incarner un homme. Je l’ai souvent dit en interview", confie Louise avec enthousiasme. Stéphane confirme : "C’est le rêve de tout acteur. Pour le coup, ça devient vraiment une pure composition. J’ai vraiment cherché à faire mon propre chemin pour composer la femme que j’imaginais." Pour Louise, impossible d’oublier sa féminité sur le tournage : "C’était très particulier, car j’allaitais pendant le tournage. Et donc, je devais à la fois jouer un homme et, entre certaines prises, redevenir la femme dans ce qu’elle a de plus animal !" Homme ou femme, leur couple de comédie fonctionne à la perfection.

À lire également

Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec - Louise Bourgoin : "Enfin une héroïne intelligente qui ne servait pas de faire-valoir à un héros m...

Pédale douce sur les poncifs

"On a tous en nous de la féminité et de la virilité, estime Bruno Chiche. Après, chacun ajuste ses curseurs." Le cinéaste s’amuse des différences de genre en confrontant les archétypes pour mieux les démonter par le rire. Mais ...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi