L’intelligence artificielle générative pollue, Google l’admet

Souvent pointées du doigt par les associations écologistes, les géants de la tech ont au moins une qualité difficile à contester : leur transparence. Amazon, Apple et Google, pour ne citer qu’eux, publient tous les ans un rapport environnemental très complet qui, évidemment, met en avant leurs avancées et leurs objectifs, mais aussi leurs lacunes. S’il est évident que le capitalisme d’une multinationale l’oblige à produire toujours plus et à polluer, il est réducteur de penser que les géants de Silicon Valley ne font pas de vrais efforts, avec un impact majeur sur la planète, pour tendre vers une économie plus durable. D’autres industries très pollueuses pourraient s’en inspirer.

Dans son rapport environnemental pour l’année 2024, qu’il a publié le 2 juillet, Google fait un point sur ses avancées en matière d’écologie. L’entreprise met évidemment en avant son usage d’électricité propre, mais admet aussi que « la plus grande intensité de calcul de l’IA » a un impact sur la consommation de ses serveurs.

En 2023, les émissions de gaz à effet de serre de Google ont augmenté

« En 2023, nos émissions totales de gaz à effet de serre étaient de 14,3 millions de tCO2e, ce qui représente une augmentation de 13 % d’une année sur l’autre et de 48 % par rapport à notre année de référence 2019 », admet Google à la 32ᵉ page de son rapport de 86 pages.

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Crédits photos de l'image de une : Les fermes à TPU de Google, qui gèrent l'IA générative. // Source : Google