L’Europe en retard dans la course aux armements

Un bataillon polonais participe à un exercice militaire organisé par l’Otan, le Cold Response 2022, qui rassemble des milliers de militaires issus des pays de l’Alliance dans le nord de la Norvège. - Credit:EyePress News/Shutterstock/SIPA
Un bataillon polonais participe à un exercice militaire organisé par l’Otan, le Cold Response 2022, qui rassemble des milliers de militaires issus des pays de l’Alliance dans le nord de la Norvège. - Credit:EyePress News/Shutterstock/SIPA

La grande question qui animera les élections européennes devrait être celle de la défense du continent. Que faire si Donald Trump revient au pouvoir ? Que deviendra l'Otan qui est, aujourd'hui, le seul véritable outil de la défense européenne ? Dans un monde où toutes les puissances se sont relancées dans la course aux armements, l'Europe est en retard.

Sa dépendance aux États-Unis devient dangereuse. Les tentatives d'Emmanuel Macron de placer la dissuasion nucléaire française au service de la défense européenne ne semblent pas susciter un grand enthousiasme chez nos partenaires… La France défend, ardemment, l'idée d'une « préférence européenne » pour les commandes d'armes afin de renforcer la base industrielle européenne.

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La Commission a fait des propositions dans ce sens fin février. Elles seront débattues après les élections. La tentation est encore grande d'acheter « sur étagère » aux Américains, grand armurier mondial : 75 % des équipements militaires acquis par les Européens pour les fournir à l'Ukraine ont été produits hors de l'UE, et 68 % de ceux-là proviennent d'outre-Atlantique §

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