« L’Arnaqueur de Tinder » : qu’est-ce que le « victim blaming » qui vise les femmes arnaquées ?

Après la diffusion du documentaire Netflix « L’Arnaqueur de Tinder », de nombreux internautes ont estimé que les victimes de Simon Leviev étaient en partie fautives. C’est ce qu’on appelle du « victim blaming ». Explications.

Cecilie est une jeune Norvégienne de 29 ans, habituée de l’application de rencontre Tinder. En 2017, elle rencontre Simon Leviev, héritier millionnaire d’une famille de diamantaires israélienne. Éprise, elle le suit en voyage en Bulgarie, lui envoie des messages enflammés et l’aide financièrement quand il lui confie être en détresse. Simon Leviev, de son vrai nom Shimon Hayut, est en fait un escroc prétendant être menacé par des hommes dangereux qui en veulent à son argent. Cecilie, comme trois autres femmes entre 2015 et 2019, va prêter jusqu’à 220 000 euros pour aider le jeune homme, qui utilise l’argent volé pour vivre un train de vie fastueux.

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Le « crack » vs croqueuses de diamants

À la sortie du documentaire Netflix consacré à leur histoire digne d’un roman policier, Internet s’est indigné de cette impressionnante escroquerie sous forme de pyramide de Ponzi mais n’a pas loupé l’occasion de rejeter la faute sur les victimes de Simon Leviev. Naïves, croqueuses de diamants, idiotes : elles ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes. Sur Twitter, on trouve un florilège d’exemples de « victim blaming». « Je n’ai aucune pitié pour ces cruches », écrit un utilisateur. « N’importe quelle personne un minimum sensée ne prêterait de telles sommes d’argent pour un homme qu’elle connaît depuis un mois. [Ces] dindes ont été...

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