“L’Angleterre a joué le match de sa vie mais l’Afrique du Sud a quand même gagné” sa place en finale

Les Springboks sont “revenus d’entre les morts”, s’exclame le site sud-africain News24. “Tant bien que mal”, l’Afrique du Sud a douché les espoirs de l’Angleterre (16-15) au terme d’“un bras de fer tout-puissant”, samedi 21 octobre, savoure quant à lui le Daily Maverick. Les joueurs du duo Jacques Nienaber-Rassie Erasmus s’offrent ainsi une finale de rêve en Coupe du monde de rugby face à la Nouvelle-Zélande, victorieuse de l’Argentine en demi-finale, prévue le 28 octobre à Saint-Denis.

Dans un Stade de France arrosé par la pluie, “l’Angleterre a fait tout ce qu’elle pouvait pour gagner le match, et elle a été absolument magnifique” dans son registre, concède News24. Les Anglais “ont dominé physiquement l’Afrique du Sud, pris le dessus dans les regroupements et parfaitement maîtrisé le jeu au pied”, développe le média.

The Guardian va même plus loin : “L’Angleterre a joué le match de sa vie”, malgré un parcours très brouillon jusque-là, estime le quotidien londonien. Et pourtant, “l’Afrique du Sud a quand même gagné”.

Les Boks neutralisés

“Durant presque l’intégralité des 80 minutes, on avait l’impression que ça n’allait pas être la soirée des Boks”, constate le Daily Maverick. “L’Angleterre a multiplié les chandelles et l’Afrique du Sud n’y a pas apporté de réponses fermes, enchaîne The Guardian. Siya Kolisi [le troisième ligne capitaine des Boks] s’est littéralement fait baisser le short dans un maul. Bongi Mbonambi [le talonneur] a vécu un cauchemar en touche.”

L’ardeur sud-africaine entrevue lors du quart de finale face à la France semblait bien loin, remarque News24. Tout comme le brio avec lequel les Boks avaient remporté la finale du Mondial japonais en 2019, face à ces mêmes Anglais. Ce samedi, “c’est l’Angleterre qui semblait claire dans sa stratégie, l’Afrique du Sud feuilletant sans enthousiasme son inventaire d’astuces dans l’espoir de tomber sur quelque chose qui fonctionne”, détaille The Guardian.

“Et quand Owen Farrell, le capitaine inspirant de l’Angleterre, a claqué un drop à la 53ᵉ minute, le Swing Low, Sweet Chariot [le chant des supporters du XV de la Rose] a résonné parmi les 78 098 spectateurs” du Stade de France, raconte News24. Les Anglais menaient alors de neuf points, 15 à 6, et pensaient qu’ils allaient avoir une nouvelle chance de remporter la Coupe du monde, “vingt ans après leur premier sacre”, ajoute le média sud-africain.

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