Yahoo Actualités L’Énigme Charlotte Rampling (Arte) : "J’ai accepté de donner ainsi une part de mon âme"
Depuis près de soixante ans, Charlotte Rampling promène sa longue et classieuse silhouette dans le meilleur du cinéma mondial. Repérée à 19 ans grâce à son regard magnétique, la jeune Britannique crève aussitôt l'écran. Mais la déflagration causée par le suicide de sa sœur aînée la plonge dans de durables ténèbres. Seuls les films l'aident alors à exorciser ses démons...
Repérée par hasard
« J’étais une fille de mon époque. On m’arrête à Londres, dans la rue : “Voulez-vous faire du cinéma ?” » C’est ainsi qu’elle débute, en 1964, dans Le Knack… et comment l’avoir, de Richard Lester. Un rôle de skieuse nautique, alors qu’elle n’en a fait que deux fois, et n’a aucune formation d’actrice. Elle a 19 ans.
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Dérangeante à dessein
De Portier de nuit, de Liliana Cavani (1974), sur une relation SM entre un ancien SS et sa maîtresse déportée, à Max mon amour, de Nagisa Oshima (1986), où son personnage tombe amoureux d’un chimpanzé, elle choisit ses rôles non pas pour choquer, mais pour explorer ses limites. « Chez les Rampling, le coeur est un coffre », lâche-t-elle, évoquant ses parents et le suicide de sa soeur aînée.
Modèle très recherché
« Je voulais que l’on me photographie. C’était vital. » En parallèle du cinéma, Charlotte pose – vêtue ou nue - pour Helmut Newton, Peter Lindbergh, Bettina Rheims. « J’ai accepté de donner ainsi une part de mon âme », confie-t-elle.
L’Énigme Charlotte Rampling, dimanche 25 juin à 22h35 sur Arte
FRÉDÉRICK RAPILLY
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