L'Équateur débute la construction d'une nouvelle prison de haute sécurité dans sa lutte anti-gangs

Une nouvelle prison en Équateur, mais cette fois une prison de haute sécurité pour accueillir les détenus dangereux. Le chantier a été lancé samedi 22 juin par le président Daniel Noboa. Une promesse de campagne dans un pays confronté depuis quelques années à une hausse de la violence liée au narcotrafic.

« Aujourd’hui, nous marquons l’un des étapes les plus importantes dans notre lutte contre le terrorisme et les mafias ». Voilà le discours martelé samedi par le président Daniel Noboa, lors du lancement de la construction d'une nouvelle prison de haute sécurité dans la ville côtière de Santa Elena, dans le sud-ouest du pays. Le bâtiment s'ajoutera aux 36 prisons déjà existantes dans le pays, occupera 16,2 hectares et doit accueillir 800 détenus. Le tout, construit en 300 jours, « un temps record » selon les autorités. Un record au coût de 52 millions de dollars selon les autorités.

En arrivant au pouvoir l’an dernier, Daniel Noboa avait promis de construire deux nouvelles prisons « de haute sécurité » pour isoler « les criminels très dangereux, les chefs de mafias, qui seront surveillés en temps réel ». En janvier, le président avait déclaré le pays en état de « conflit armé interne », en raison de la violence liée au narcotrafic.

Le système pénitentiaire équatorien actuel a une capacité d'accueil de 30 200 détenus, pour 31 300 détenus, selon un recensement effectué en 2022.


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