Législatives : Hollande enterre le macronisme et assure ne pas viser un retour à l’Élysée

« Le macronisme, c’est terminé », a affirmé l’ancien président de la République, ajoutant : « C’est un moment qui a été long, mais qui s’achève. »

La dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron a marqué la fin du macronisme selon François Hollande. - Credit:Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA

En politique plus qu'ailleurs, la vengeance est un plat qui se mange froid. Selon François Hollande, la dissolution de l'Assemblée nationale, décidée par Emmanuel Macron, a marqué un tournant. « Le macronisme, […] si tant est que ça ait existé, c'est terminé », argue l'ancien président de la République, qui n'avait pas été candidat au renouvellement de son mandat, en 2017… ouvrant ainsi un boulevard à son ancien ministre de l'Économie.

« C'est un moment qui a été long, mais qui s'achève », appuie celui qui est de nouveau candidat à la députation, dans une interview donnée à l'Agence France-Presse (AFP), samedi 22 juin. Des propos qui font écho à ceux tenus par Édouard Philippe deux jours plus tôt, où il accusait Emmanuel Macron d'avoir « tué la majorité présidentielle ».

« Ça a coûté cher sur le plan politique parce que le dépassement a été une dissolution au sens propre du terme. Les partis se sont quand même beaucoup abîmés. L'esprit public aussi », estime l'ancien chef de l'État, qui assure ne pas avoir de rancune envers son ancien ministre. Il juge, en revanche, que le résultat des élections européennes « ne justifiait pas une dissolution » même si « le niveau du RN était élevé ». À LIRE AUSSI Macron enterre le macronisme « Le temps est à la recomposition », conclut l'ancien président qui se présente aux élections législatives en Corrèze sous la bannière du Nouveau Front populaire. Une décision motivée par « un événement grave », qui a surpris la sphère [...] Lire la suite