Législatives: Fabien Roussel et François Ruffin affirment se sentir "capables" d'être Premier ministre

Après l'ancien président de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, au tour du député LFI de la Somme François Ruffin et du secrétaire national du Parti communiste français (PCF) Fabien Roussel d'annoncer ce jeudi 13 juin qu'ils se sentent chacun "capables" d'être Premier ministre, en cas de victoire de leur camp aux législatives du 30 juin et du 7 juillet.

"Je m'en sens capable. Si jamais il y a un consensus qui devait aboutir à un nom, je suis prêt à prendre la place qu'on voudra pour transformer la vie des gens", a assuré François Ruffin au micro de France Bleu.

"Quel que soit le poste que je puisse occuper, si c'est à Matignon comme Premier ministre, pourquoi pas. Mais si c'est comme ministre des Sports et que je parviens à donner le sport pour tous, pour tous les enfants de notre pays, j'en serai fier", a-t-il assuré.

Roussel estime "faire partie" des candidats possibles

Même enthousiasme du côté du leader communiste. Évoquant les divers noms possibles pour le poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives anticipées, Fabien Roussel a estimé sur RTL qu'il existe "plusieurs" profils possibles.

"Bien sûr, j'en fais partie comme d'autres", a-t-il affirmé.

"Ce qui compte aujourd'hui, c'est d'abord de présenter aux Français notre programme, d'avoir une majorité et le plus de députés possibles", a-t-il soutenu ensuite.

"N'éliminer personne"

Interrogé sur la possibilité de voir Jean-Luc Mélenchon succéder à Gabriel Attal à la tête de l'exécutif, Fabien Roussel se montre réservé. "Pour le Front populaire, il faudra un Premier ministre populaire, rassembleur, bienveillant, qui parle à tout le monde", dit-il, un descriptif qui ne semble pas, dans l'esprit du communiste, correspondre au profil de l'insoumis.

"Je ne veux éliminer personne", assure cependant Fabien Roussel. "Nous sommes d'abord en train de travailler sur le programme, sur l'engagement que nous avons pris de présenter un ou une candidate dans chaque circonscription", assure-t-il encore.

Le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, a assuré pour sa part ce jeudi sur RMC qu'il ne "disqualifiait pas" le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon pour devenir Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives anticipées.

"Je dis juste que ce choix sera un choix collectif", a-t-il soutenu, ajoutant n'avoir "pas de problème avec le fait qu'il (Jean-Luc Mélenchon) considère qu'il est de ceux qui peuvent prétendre à cette fonction".

Jean-Luc Mélenchon a dit mercredi se sentir "capable" d'être Premier ministre d'un gouvernement de gauche en cas de victoire du nouveau "Front populaire" constitué par LFI, le PS, le Parti communiste et les écologistes.

Article original publié sur BFMTV.com