Yahoo Actualités Législatives 2024 : pour « Les Inrocks », Philippe Katerine dessine une France sens dessus dessous
MÉDIAS - Le monde à l’envers, ou presque. À mi-parcours entre la large victoire du RN aux élections européennes, et les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, Philippe Katerine a imaginé pour les Inrocks, une « France méconnaissable ». Le chanteur et acteur a dessiné la Une de la couverture digitale du magazine. Simple et efficace.
L’image a été partagée sur les réseaux sociaux par le magazine spécialisé dans le divertissement. On y voit un croquis de l’Hexagone placé à l’envers. Le dessin vient illustrer le choc de l’après européennes pour de nombreux Français. Celui de voir une France fracturée et plus encore, retournée.
(Couverture digitale)
🚨 La France méconnaissable de PhilippeKaterine est notre couverture digitale. À l’approche des élections législatives et face à la montée de l’extrême droite (n’oubliez pas d’aller voter le 30 juin et le 7 juillet prochain), nous avons créé la rubrique… pic.twitter.com/4Nyp86BVbu— Les Inrockuptibles (@lesinrocks) June 19, 2024
Cette Une digitale est destinée à accompagner la couverture que le magazine consacre aux élections législatives. « À l’approche des élections législatives et face à la montée de l’extrême droite (n’oubliez pas d’aller voter le 30 juin et le 7 juillet prochain), nous avons créé la rubrique Législatives 2024 sur notre site », peut-on lire dans la publication.
L’électrochoc politique de Philippe Katerine
La prise de parole, ou tout du moins de crayon, de Philippe Katerine fait suite à une réalisation brutale survenue dimanche 9 juin 2024. Venu présenter son nouveau titre Sous mon bob sur le plateau de Quotidien le 14 juin, l’artiste avait pris la parole au sujet du résultat des élections européennes. « J’ai vu le résultat des élections, chez moi, dans mon vieux peignoir, et j’ai eu honte de moi. Parce que vous savez quoi ? Je n’ai jamais voté de ma life. Alors je me suis dit, c’est à cause de benêts comme moi qu’on se retrouve dans cette situation » avait-il expliqué.
Les plus de 31 % obtenus par le parti mené par Jordan Bardella ont ainsi agi comme un électrochoc. « Le lendemain, hop, carte d’électeur, j’ai grandi. J’ai éteint la télé, je me suis dit ’Philippe tu n’as qu’une chose à faire, va t’inscrire, va voter, c’est plus rapide qu’une prise de sang, moins douloureux, et plus utile. »
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