Législatives 2024: la gauche cherche son candidat au poste de Premier ministre, Mélenchon de plus en plus isolé

Qui serait nommé Premier ministre si le Nouveau Front populaire (NFP) venait à remporter les élections législatives anticipées ? Le débat revient de manière lancinante depuis qu'a été nouée cette nouvelle alliance de la gauche et des écologistes. Si plusieurs partis membres du NFP savent qui ils ne veulent pas l'ascension du très clivant insoumis Jean-Luc Mélenchon, peu d'alternatives ont émergé.

Son nom avait été proposé par Raphaël Glucksmann au lendemain de l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale et alors que la gauche et les écologistes phosphoraient sur la création du Nouveau Front populaire. Invité de France 2 ce lundi matin, et relancé de multiples fois sur le sujet, l'ancien patron du syndicat CFDT Laurent Berger a mis les choses au point : il ne veut pas être Premier ministre.

« Ce n'est pas mon envie. Ma vie, telle qu'elle est, y compris professionnellement, c’est une vie qui me satisfait. Ce que je veux, c’est ne pas vivre dans un pays qui serait gouverné par le Rassemblement national », a déclaré Laurent Berger.

Une solution de moins pour le NFP, sans cesse relancé depuis deux semaines sur son incarnation à Matignon en cas de victoire aux élections législatives. Ils sont pourtant nombreux sur la ligne de départ : du socialiste Boris Vallaud au communiste Fabien Roussel en passant par l'insoumis François Ruffin, mais surtout Jean-Luc Mélenchon.

« Le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques »


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