Législatives 2024 : la FFF laisse les Bleus s’exprimer sur les élections, mais ne veut pas « d’utilisation politique »
FOOTBALL - Pas « d’utilisation politique » de l’équipe de France, à deux semaines des élections législatives. C’est ce qu’a demandé la Fédération française de football (FFF) dans un communiqué publié samedi 15 juin au soir. Elle appelle également à « éviter toute forme de pression » sur ce sujet.
La FFF souligne que chacun des joueurs de l’Équipe de France a pu « s’exprimer librement, selon ses propres convictions et sa propre sensibilité », et que « très attachée à la liberté d’expression », elle « s’associe au nécessaire appel à aller voter ».
Toutefois, elle entend que « soit comprise et respectée par tous sa neutralité (...) ainsi que celle de la sélection », a-t-elle écrit dans ce message diffusé notamment aux médias qui couvrent les Bleus à l’Euro-2024. Ainsi « il convient à ce titre d’éviter toute forme de pression et utilisation politique de l’équipe de France. », conclut-elle.
Communiqué de la @FFF concernant les récentes questions posées aux joueurs autour du contexte politique en France. @franceinfo pic.twitter.com/gBUvj0d8me
— Julien Froment (@JulienFroment) June 15, 2024
« Se battre pour que le RN ne passe pas »
Ce communiqué suit la prise de position marquée de l’attaquant des Bleus Marcus Thuram qui avait appelé en fin de matinée à « se battre pour que le RN ne passe pas » lors des élections du 30 juin et du 7 juillet.
« Il faut se battre pour que le RN ne passe pas »
L'attaquant des Bleus Marcus Thuram a pris une position très ferme contre le Rassemblement national, arrivé en tête des élections européennes dimanche. pic.twitter.com/lbFn55vcwC— L'ÉQUIPE (@lequipe) June 15, 2024
D’Olivier Giroud à Ousmane Dembélé en passant par Benjamin Pavard, d’autres joueurs de Didier Deschamps avaient demandé aux Français d’accomplir leur devoir citoyen, sans plus.
Les internationaux français qui débutent lundi (21h00) contre l’Autriche la compétition en Allemagne ont « pratiquement tous été interrogés (...) sur les conséquences des résultats » des élections européennes remportées par le parti d’extrême droite le 9 juin avec 31,4% des suffrages.
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