L'édito du rédacteur en chef : "couci-coussin"

L'une des plus célèbres punchlines du président Chirac se vérifie pour le troisième constructeur français, qui, depuis quelques années (pour ne pas dire décennies), accumule les déboires.

Relégué à la quatrième place de son propre marché par l'irrésistible ascension de Dacia, englué dans le scandale du 1.2 PureTech, ce moteur aussi fiable qu'une Rover des années 1980 (voir n°1866), Citroën avait décidé de vaincre le signe indien en changeant radicalement le logo de la marque. Comme pour mieux se démarquer de ses années “Créative Technologie”, le constructeur avait ainsi opté pour un symbole s'inspirant des chevrons originels, ceux imaginés il y a plus de cent ans par André himself.

Las, à la lecture de l'événement de la semaine, on dirait bien que le problème ne venait pas du sigle sur la calandre. Si cette histoire d'airbags japonais défectueux n'est, a priori, pas de son fait, la gigantesque campagne de rappel organisée à la va-comme-je-te-pousse, et la communication clairement pas à la hauteur de l'affaire ont valu à la marque de faire les gros titres des JT. S'ajoute à cela la poisse d'avoir été (désignée ?) la première à partir au front, alors même que les autres constructeurs du groupe Stellantis devraient probablement bientôt suivre.

Mais ici s'arrête le bilan de la marque version “verre à moitié vide”. Car pour la première fois depuis longtemps, il existe également le versant “à moitié plein”. Alors que, dans un passé...Lire la suite sur Autoplus