Législatives : Laurent Berger écarte une éventuelle arrivée à Matignon

Laurent Berger au Zénith de Paris, le 21 juin 2023.  - Credit:Villette Pierrick / Villette Pierrick/ABACA
Laurent Berger au Zénith de Paris, le 21 juin 2023. - Credit:Villette Pierrick / Villette Pierrick/ABACA

C'était une prise de parole attendue. Laurent Berger, qui a dirigé le syndicat de la CFDT de 2012 à 2023, affirme que la question de sa nomination au poste de Premier ministre « ne se pose pas ».

Dans un entretien au Monde paru ce lundi 24 juin, Laurent Berger assure ne pas s'inscrire « dans le registre des tentations ». « Nous ne sommes pas dans une course de petits chevaux », observe-t-il.

À LIRE AUSSI Législatives : à gauche, un espoir nommé Laurent Berger

Alors que l'eurodéputé et président de Place publique, Raphaël Glucksmann, évoque son nom depuis plusieurs semaines pour s'installer à Matignon, l'ancien secrétaire général de la CFDT estime que « la question ne se pose pas ». « Tout le monde le sait, je suis en recul de la vie publique », clame-t-il, avant d'ajouter : « Le nom de la personnalité qui ira à Matignon est le cadet de mes soucis. »

Reste qu'il se dit horrifié par la perspective de voir le Rassemblement national l'emporter au terme des législatives et qu'il appelle à faire front contre l'extrême droite. « Le 7 juillet, en cas de triangulaire, il faudra que le candidat arrivé en troisième position se retire en cas de possible victoire du RN. Je ne roule pour personne, mais je crois que c'est ainsi qu'il convient d'agir », lance Laurent Berger. Il juge que « l'urgence, c'est qu'il n'y ait pas une Assemblée nationale dominée par le RN ».

Il se dit contre le « poison » de l'antisémitisme

Par ailleurs, Laurent Berger affirme avoir « toujours combattu [...] Lire la suite