Kim Kardashian « dégoûtée et outragée » par la campagne de Balenciaga pour les fêtes

WEST HOLLYWOOD, CALIFORNIA - NOVEMBER 12: Honoree Kim Kardashian attends the 2022 Baby2Baby Gala presented by Paul Mitchell at Pacific Design Center on November 12, 2022 in West Hollywood, California. (Photo by Stefanie Keenan/Getty Images for Baby2Baby)

PEOPLE - Sa réaction se faisait attendre, mais Kim Kardashian a fini par s’exprimer sur la polémique qui secoue la maison Balenciaga depuis plus d’une semaine. La star de téléréalité a été on ne peut plus claire sur ce qu’elle pensait de la dernière campagne de la marque avec qui elle collabore : « dégoûtée et outragée », elle a dénoncé les images d’enfants tenant des peluches harnachées de ce qui semble être du matériel de bondage. Une campagne que Balenciaga a supprimée de toutes ces plateformes, face au tollé suscité.

« J’ai été silencieuse ces derniers jours, non pas parce que je n’ai pas été dégoûtée et indignée par les récentes campagnes Balenciaga, mais parce que je voulais avoir l’opportunité de parler à leur équipe pour comprendre par moi-même comment cela a pu se produire », s’est-elle expliquée sur Twitter dimanche 27 novembre.

Rappelant être mère de quatre enfants, elle dit avoir été « secouée » par ces « images troublantes ». Elle fait alors le lien entre ces tenues de bondage et la maltraitance des enfants. « La sécurité des enfants doit être tenue avec la plus haute considération et toute tentative de normaliser la maltraitance des enfants de quelque nature que ce soit ne devrait pas avoir sa place dans notre société – point final ».

Kim Kardashian réfléchit à l’avenir de sa collaboration avec Balenciaga

Ces publicités reprenant les codes du sadomasochisme et impliquant des enfants ont été vivement critiquées dès leurs sorties et la marque a fini par s’excuser en les retirant le 22 novembre.

À ce sujet, Kardashian a dit apprécier le geste et les excuses, pensant que la marque comprend « la gravité du problème » et veillera à ce que cela ne se reproduise plus. Ce qui ne l’empêche pas, toutefois, de réfléchir à la suite de sa collaboration avec la maison de mode.

« En ce qui concerne mon avenir avec Balenciaga, je réévalue actuellement ma relation avec la marque, en la basant sur leur volonté d’accepter la responsabilité de quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver au départ - et les actions que je m’attends à les voir prendre pour protéger les enfants », a-t-elle conclu.

Une autre campagne polémique évoque la pédopornographie

Balenciaga s’est également excusée pour une autre campagne dévoilée au début du mois de novembre où l’on peut apercevoir sur des clichés des documents dont l’un d’eux serait un avis de la Cour suprême américaine dans une affaire de pédopornographie, selon Le Figaro.

« L’arrêt avait alors déterminé que le fait d’offrir ou de demander de transférer, de vendre, de livrer ou d’échanger de la pédopornographie, ne violait pas le premier amendement de la Constitution américaine », explique le quotidien.

« La marque Balenciaga vient de faire une euh ..... Intéressante ... Séance photo pour leurs nouveaux produits, qui comprend un document judiciaire très délibérément mal caché sur lapornographie enfantine virtuelle” ».

La marque de luxe a indiqué avoir « engagé des actions juridiques contre les parties responsables de l’installation du shooting » en raison de la présence d’éléments non approuvés. « Nous condamnons fermement la maltraitance des enfants sous toutes ses formes », a-t-elle par ailleurs rappelé.

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