Jusqu'ici tout va bien : avec Nawell Madani, les meufs cassent des bouches sur Netflix, et ça fait du bien

La bande annonce de la série Jusqu'ici tout va bien, la première série de Nawell Madani pour Netflix - Netflix
La bande annonce de la série Jusqu'ici tout va bien, la première série de Nawell Madani pour Netflix - Netflix

Attendue par beaucoup, critiquée avant même sa sortie par d'autres, la série Jusqu'ici tout va bien de et avec Nawell Madani est dispo sur Netflix ce vendredi 7 avril 2023. Malgré ce qu'on aurait pu attendre de la part de la comique, oubliez la comédie (ou presque). Place ici à un vrai thriller féministe et engagé. Voici notre avis.

Habituée à la scène et après son premier premier film, C'est tout pour moi, Nawell Madani débarque dans les grosses nouveautés Netflix de la semaine avec sa propre série. Et quand on dit SA série, c'est complètement le cas puisqu'en plus de tenir le rôle principal de Fara, la comique jongle avec les casquettes de scénariste, productrice et réalisatrice pour ce premier test pour Netflix.

L'histoire de Jusqu'ici tout va bien ? Fara, une journaliste qui perce enfin après 8 ans à espérer grimper sur une sorte de vilain BFM TV. Le jour où ça arrive enfin après un coup de pression en direct, elle croit toucher du doigt son rêve. Oui mais voilà, son frère vient foutre la merde en se faisant rechercher par la police. Fara le protège d'abord malgré elle, avant de tout faire pour le couvrir, quitte à se mettre dans une vraie galère. Dedans, elle embarque ses soeurs et sa nièce et tout va exploser avec l'arrivée d'un gros dealer dans l'histoire.

Une "série de meufs" mais qui n'exclut personne

Rien de très drôle sur le papier donc, mais Nawell Madani reste Nawell Madani. Entre deux dramas, quelques respirations bienvenues apportent des punchlines vraiment drôles pour faire respirer la série. Les codes du one-man/woman sont d'ailleurs respectés avec du rappel de vannes entre les épisodes. On ne tombe pas pour autant dans la grosse comédie, loin de là. Dès le premier épisode, les codes sont respectés et...

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