Pour le judoka franco-géorgien Luka Mkheidze, "sur les tatamis, peu importe nos origines"

Trois ans après sa médaille de bronze remportée aux Jeux olympiques de Tokyo, le judoka Luka Mkheidze représente l'une des plus grands chances d'espoirs de titre pour l'équipe de France. Ancien réfugié, ce champion né en Géorgie porte un regard inquiet sur l'actualité et met en avant l'apport des athlètes de toutes origines au sport français.

En l’espace de trois ans, Luka Mkheidze a changé de statut. Médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo, il est désormais l’un des leaders de l’équipe de France de judo. À quelques semaines du début des JO de Paris, les regards sont braqués sur lui et le champion d’Europe en titre répond aux questions des nombreux journalistes avec le sourire.

"C’est vrai que comme les Jeux se déroulent à la maison, on a beaucoup de sollicitations", confie-t-il lors de la journée de présentation des judokas sélectionnés pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. "Mais j’essaie de rester concentré dans ma bulle et de ne pas me prendre la tête. C’est important de ne pas perdre du jus inutilement et de ne pas se fatiguer pour briller le Jour J".

En 2015, son dossier de naturalisation est finalement accepté. Son ascension dans le judo est lancée. Il participe à ses premiers championnats du monde en 2018. Trois ans plus tard, à Tokyo, en montant sur la troisième marche du podium dans la catégorie des -60kg, il permet à la France de remporter sa première médaille lors de la quinzaine olympique.

"Aider la France à aller de l’avant"


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