Joker, Split, Psychose... quand le cinéma stigmatise les maladies mentales. C'est quoi la psychophobie ?
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Ils suscitent la fascination mais aussi l’effroi. Au cinéma, notamment à travers l'horreur et le thriller, les personnalités complexes donnent naissance à de grands personnages. Norman Bates dans Psychose, Hannibal Lecter dans Le Silence des agneaux, Kevin dans Split ou encore les différentes variations du Joker, pour ne citer qu’eux.
Antagonistes emblématiques, ils partagent un point commun : tous présentent des troubles psychiatriques.
Avec la fiction, les maladies mentales ont la vie dure. C’est d'abord le cas dans la littérature, mais surtout dans le cinéma. L’image reste le média le plus puissant. Les représentations négatives influencent la perception des spectateurs, favorisant les clichés et les préjugés.
Ceux qui en payent le prix fort sont les malades eux-mêmes. Depuis plusieurs années, on parle de psychophobie - en d’autres termes, la stigmatisation des troubles mentaux.
L’association entre la maladie mentale et la violence est purement fantasmatique.
Cette représentation négative remonte au tout début du cinéma. En 1904, Edwin Stanton Porter réalise Maniac Chase - produit par l’inventeur Thomas Edison. Le film, d’une durée de 8 minutes, s’ouvre sur un patient enfermé dans une cellule de prison en tenue de Napoléon. Il faut attendre quelques secondes pour que la scène bascule dans la violence. Le personnage se jette sur l’infirmie…
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