JO de Paris 2024 : ce qu’on sait du parcours de la flamme olympique qui sera dévoilé ce 23 juin

La flamme olympique des JO de Paris 2024 sera allumée à Olympie en Grèce au printemps prochain, comme ce fut le cas en octobre 2021 avant les Jeux d’hiver à Pékin en 2022.
La flamme olympique des JO de Paris 2024 sera allumée à Olympie en Grèce au printemps prochain, comme ce fut le cas en octobre 2021 avant les Jeux d’hiver à Pékin en 2022.

JO DE PARIS - C’est le grand jour pour la flamme olympique des Jeux de Paris. Ce vendredi 23 juin, depuis le grand amphithéâtre de la Sorbonne, son parcours complet va être dévoilé. Jusque-là, des détails sur son périple de deux mois et de 12 000 kilomètres ont déjà fuité dans la presse, comme certains points de passage et lieux traversés.

Comme le veut la tradition, la flamme sera allumée à Olympie en Grèce le 16 avril 2024, selon Reuters et BFMTV. Elle arrivera ensuite par la mer à Marseille à bord du trois-mâts Bélem le 8 mai. Elle entamera alors un parcours à travers la France jusqu’au 26 juillet 2024, soir de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

Au total, 64 « territoires » seront traversés : 54 départements, cinq territoires d’Outre-mer et cinq regroupements de territoires. Ces derniers sont en fait des villes (comme Montpellier) ou collectivités regroupées (par exemple Bordeaux, Libourne et Saint-Émilion) quand un département ne souhaitait pas payer les 180 000 euros demandés par l’organisation des Jeux pour accueillir le passage de la flamme.

Parmi ces départements qui se sont mis en retrait, on retrouve les Vosges, l’Indre-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle, le Lot-et-Garonne, la Creuse, la Haute-Loire, la Haute-Vienne, les Côtes-d’Armor, la Loire-Atlantique ou l’Orne.

10 000 relayeurs avec une stricte parité

Comme vous pouvez le voir dans notre carte ci-dessous, le passage de la flamme est attendu à Montpellier le 13 mai, dans le Doubs le 25 juin, en Seine-Maritime le 5 juillet ou une première fois à Paris pour le défilé du 14-Juillet (exceptionnellement pas sur les Champs-Élysées qui seront réquisitionnés pour l’installation de sites olympiques).

Tony Estanguet, le directeur du Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo), avait précisé fin mai que le lieu d’allumage final le 26 juillet dans la capitale n’était « pas arrêté ». Parmi les sites potentiels, on peut logiquement se tourner vers la tour Eiffel, le Stade de France ou quelque part le long de la Seine, cadre inédit pour une cérémonie d’ouverture. L’identité du dernier porteur fera elle aussi l’objet de toutes les spéculations.

Selon BFMTV, la flamme olympique passera aussi par Chamonix, La Baule, Brest ou la pointe de la Torche dans le Finistère, pour le moment sans dates précises. D’après Corse-Matin, durant le mois de mai, elle arrivera par ailleurs à Ajaccio, traversera la Corse et notamment le milieu rural avant un départ de Bastia.

« 90 % des Français pourront voir la flamme à moins d’une heure de chez eux. (...) Ce sera un moment très fort et très mobilisateur pour les enfants, les écoles et les clubs sportifs », assure Delphine Moulin, directrice des célébrations au comité d’organisation, au Point.

Les relayeurs, âgés d’au moins 15 ans, seront 10 000 à porter la flamme, 7 000 individuellement et 3 000 collectivement, soit des groupes allant jusqu’à 24 personnes dont un seul porteur pourra participer, pour représenter par exemple une fédération sportive.

La parité femmes-hommes sera respectée et certains porteurs seront des personnes en situation de handicap. Chaque relayeur portera la flamme pendant environ quatre minutes sur une distance de 200 mètres.

1 000 relayeurs pour la flamme des Jeux paralympiques

Un tiers des porteurs de flamme seront sélectionnés par le comité d’organisation et le mouvement sportif, un autre tiers par les parrains du relais de la flamme BPCE (banque et assurance) et Coca-Cola, un autre tiers par les autres partenaires des JO et les derniers 10 % par les territoires accueillant la flamme. Il pourra s’agir d’éducateurs sportifs, de grands champions, de personnalités d’un territoire, d’artisans ayant « un savoir-faire particulier » ou des gens « qui s’engagent ».

BPCE a lancé sa sélection le 1er juin et Coca le fera en juillet. La grande majorité sera connue début 2024, mais le nom des grands champions et personnalités sera égrené au fil des mois, avec le secret ultra-gardé du dernier relayeur. D’après les règles du CIO (comité international olympique), les personnalités élues en exercice, ou les personnalités religieuses, ne peuvent pas porter la flamme.

Les champions de natation Laure et Florent Manaudou ont été désignés pour être « les capitaines » de ce relais de la flamme, ainsi que Dimitri Pavadé (saut en longueur) et Mona Francis (paratriathlon).

Le Cojo a aussi expliqué en amont qu’il y aurait « une bulle itinérante » autour de la flamme assurée par l’État (gendarmerie, police), à laquelle s’ajoutera sur chaque territoire des forces de sécurité locales supplémentaires.

Pour les derniers JO d’été en 2021, le relais de la flamme olympique avait été banni de la voie publique dans de nombreux départements, y compris à Tokyo, du fait du Covid. Aux JO de Londres en 2013, 8 000 personnes s’étaient relayées.

Le relais de la flamme des Jeux paralympiques, qui arrivera le 28 août à Paris pour l’ouverture des Jeux paralympiques, comportera lui 1 000 relayeurs et sera plus court.

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