JO de Paris 2024 : les Champs-Élysées vont se transformer, voici à quoi va ressembler l’avenue

Images studio des futures terrasses des Champs-Élysées, dévoilées le 27 septembre 2023.
Compte Facebook Comité des Champs-Élysées Images studio des futures terrasses des Champs-Élysées, dévoilées le 27 septembre 2023.

JEUX OLYMPIQUES - « Vacheries anglaises » modernes et épurées : voici le nouveau modèle de terrasses qui doit devenir la règle pour tous les restaurateurs et cafetiers des Champs-Élysées d’ici le printemps 2024, à la veille des Jeux olympiques, a annoncé ce mercredi 27 septembre le Comité de la célèbre avenue parisienne.

Inspirées des « vacheries anglaises », couloirs à colonnades ouverts et abrités d’un toit à deux pans qui ont vu le jour dans le Paris de la Belle Époque, les nouvelles terrasses qui doivent être érigées à partir du début 2024 ont été présentées lors d’un point presse mercredi en présence de leur créateur, le designer Ramy Fischler.

L’objectif : « l’unité, l’homogénéité et la cohérence des terrasses » des dix-neuf établissements qui tiennent commerce sur les larges trottoirs de l’avenue, a annoncé le président du Comité des Champs-Élysées Marc-Antoine Jamet. Ce projet à 4 millions d’euros doit transformer sur le long terme l’aspect des terrasses de l’avenue.

Les restaurateurs situés entre l’Arc de Triomphe et la Place de la Concorde devront tous se plier à ce nouveau design et ont montré des craintes concernant l’effacement de leurs identités respectives ainsi que le coût de ces terrasses, à leur charge. Une terrasse moyenne, un peu moins de 70 mètres carrés, devrait coûter autour de 400 000 euros. « À chaque fois, on a trouvé un équilibre » récoltant « l’aval de tout le monde », a affirmé Marc-Antoine Jamet.

Une « harmonisation » pour « singulariser »

Cela n’empêche pas certaines enseignes – le Deauville, le George V, le Madrigal et le Bistrot 25 – de conditionner leur « adhésion » à des éclaircissements sur « la dimension financière » du projet et à la présentation d’« un prototype de contre-terrasse », des demandes qui ont été adressées à la mairie mardi, selon leur avocat Me Philippe Meilhac auprès de l’AFP.

La structure métallique des terrasses soutient notamment un toit ouvrable en toile verte et contient des batteries permettant d’alimenter les terrasses et de retirer les câbles jusqu’ici souvent suspendus en l’air depuis les enseignes. À l’intérieur, un plafond en toile dont les commerçants peuvent choisir la couleur (cinq possibles) et des meubles standardisés, également disponibles en plusieurs déclinaisons.

Il s’agit d’« une harmonisation qui permet de singulariser les enseignes », a revendiqué le président du Comité, également secrétaire général de LVMH. Sur 19 terrasses prévues, 8 seront saisonnières, précise Le Parisien.

Ces terrasses s’inscrivent dans le cadre du « réenchantement des Champs-Élysées » porté par la mairie de Paris, qui a déjà investi 30 millions d’euros pour la réfection de la voirie, du mobilier urbain et des jardins. Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la ville, s’est déclaré auprès de l’AFP « très satisfait du résultat ».

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