JO de Paris 2024: Aya Nakamura victime d'attaques racistes, Oudéa-Castera réclame "des sanctions" et prône "la plus grande fermeté"

Amélie Oudéa-Castera, interrogée sur Franceinfo ce jeudi, a appelé à condamner avec "la plus grande fermeté" les insultes racistes dont a été victime Aya Nakamura après que son nom ait été évoqué pour ouvrir le bal des Jeux olympiques de Paris 2024 lors de la cérémonie d'ouverture. La ministre des Sports est aussi revenue sur le dossier de la Seine baignable et sur son futur plongeon aux côtés d'Emmanuel Macron et Anne Hidalgo.

Après une polémique initiée par l'extrême-droite, telle qu'elle le rappelle, la ministre des Sports à appeler à "des sanctions" contre ceux visant Aya Nakamura avec des insultes racistes: "C'est un délit le racisme. Je redis sur ce sujet-là que ça ne devrait prêté à aucune polémique ou ambiguité, Aya Nakamura a été victime d’attaques racistes inadmissibles qui doivent être condamnées avec la plus grande fermeté."

"Ça ne veut pas dire que ça sera LA chanteuse"

Elle ne s'est en revanche pas prononcée sur la présence de la chanteuse française lors de la cérémonie d'ouverture, rappelant que la décision n'était pas de son ressort: "C'est Thomas Jolly (le metteur en scène de la cérémonie d'ouverture, NDLR) qui prendra la décision de la présence d'Aya Nakamura. Ça ne veut pas dire que ça sera LA chanteuse de la cérémonie d'ouverture."

Amélie Oudéa-Castera a aussi répondu sur la possibilité de la voir se baigner dans la Seine avec Anne Hidalgo, la maire de Paris, le jour de l'inauguration du village olympique: "Le président de la République l'a dit aussi, oui je pense qu'on aura tous à coeur de plonger dans la Seine. C'est un vaste projet, mené avec énormément d'énergie. Jacques Chirac l'avait promis, Emmanuel Macron nous a donné les moyens et le cadre pour y parvenir. On investit 1,4 milliard d'euros collectivement, 700 millions qui sont portés par l'Etat avec un plan d'action piloté par le préfet de la région Île-de-France, donc nous serons au rendez-vous."

"Je ne peux pas prédire la météo"

Elle se veut rassurante vis-à-vis des épreuves olympiques devant s'y tenir, malgré les réserves émises par le préfet de région cette semaine: "Il y a un travail qui se mène encore sur les infrastructures pour les finaliser, notamment les bassins de collecte des eaux fluviales, toutes les corrections des mauvais branchements privés, le renforcement du réseau d'assainissement et toute la vigilance en terme de gouvernance et de points de contrôle."

Concernant la légère crue à Paris qui a rendu la Seine totalement impraticable, la ministre des Sports nuance: "Je ne peux pas prédire la météo, mais nous avons des dispositifs avec des jours de contingence qui permettent d'accomoder ce type d'aléa. S'il y avait des jours de pollution, ces épreuves seraient reportées de quelques jours. Il y a un petit peu de marge de manoeuvre."

Article original publié sur RMC Sport