JO de Paris 2024: le plan des autorités pour éviter un fiasco avec les épreuves dans la Seine
A moins de cinq mois des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août), l’organisation des épreuves de triathlon et de nage en eau libre dans la Seine préoccupe toujours autant. Le risque principal, selon les organisateurs? L’imprévu. Du reste, tout a a été anticipé. Enfin, presque...
"Tout ce qui avait été envisagé pour permettre la tenue des épreuves dans la Seine aura été réalisé pour les infrastructures temps de pluie", a toutefois tenu à rassurer ce mercredi le préfet de la région Île-de-France Marc Guillaume en conférence de presse. Notamment des bassins de stockage, "avec des volumes considérables", pour éviter les déversements d’eaux usées dans la Seine en cas de fortes pluies.
"Mais il est exact qu’il peut y avoir quelques pluies par an qui ne rentrent pas dans le traitement des bassins et canalisations qui ont été construites", a bien été obligé d’admettre le préfet dans la foulée.
Pour pallier les inconvénients d’épisodes météorologiques exceptionnels qui surviendraient, les épreuves pourraient être décalées d’une ou deux journées, et ce afin de permettre que "les eaux de cette pluie puissent ruisseler". L’organisation des Jeux en avait déjà fait l'annonce l’été dernier.
"On va doubler les prélèvements et les laboratoires d'analyses"
En dehors de ces jours de contingence, le plan B réclamé par la Brésilienne Ana Marcela Cunha, championne olympique en titre de natation en eau libre, n'existe pas. "Des jours de contingence ont été prévus pour faire face aux pluies qui surviendraient, mais pas d’autres endroits dans lesquels les épreuves se tiendraient", a reconnu le préfet de la région Île-de-France, ce mercredi.
Concernant la qualité de l’eau, qui continue de donner des sueurs froides aux organisateurs et qui avait provoqué l’annulation d’épreuves tests en natation en eau libre et en triathlon l’été dernier, "il n’y a pas de raison qu’elle ne soit pas rendue publique", a estimé le préfet de la région Île-de-France.
"Nous avons gagné 2h par rapport à l’été dernier", s’est-il félicité, concernant le rendu des analyses de la qualité de l’eau.
"On arrivera à faire les analyses 20h ou 22h plutôt que 24h avant les épreuves, c’est le délai pour faire prélèvement et analyser la qualité de l’eau, a-t-il précisé. Par rapport à l’été dernier, on va doubler les prélèvements et les laboratoires d’analyses pour être sûrs de disposer de résultats fiables."