JO 2024 : Oudéa-Castéra défend à son tour les prix des billets

French Sports Minister Amelie Oudea-Castera holds a press conference on the oversight mission conducted by France's IGESR organization, Inspection Generale de l'Education, du Sport et de la Recherche (General Inspection of Education, Sport and Research), looking into the management of the French Football Federation (FFF), at the Ministry of Sport in Paris, on February 15, 2023. (Photo by Alain JOCARD / AFP)

JO 2024 - Après Tony Estanguet, au tour de la ministre des Sports de défendre les prix parfois exorbitants des billets pour assister aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. En effet, depuis l’ouverture de la billetterie, de nombreuses personnes tirées au sort pour pouvoir acheter les précieux sésames ont déchanté. Surpris par les prix de certaines places, les amateurs de sport ont aussi pris conscience que le système de pack proposé pouvait générer une note particulièrement salée.

Ce mercredi 22 février, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a tenu à défendre les prix de ces billets, arguant qu’un « effort d’accessibilité » a été fait. « Il y a déjà sept sports qui sont complètement vendus, ça montre qu’il y a un vrai engouement autour de ces Jeux et en même temps qu’on est extrêmement attentifs à l’accessibilité de ces tickets pour ces Jeux. », a assuré la ministre des Sports face aux médias dont RMC Sport.

Elle poursuit : « On a au total à peu près un million de places à 24 euros et la moitié des billets à moins de 50 euros. Cet effort d’accessibilité est extrêmement important. Oui, il y a en même temps des épreuves qui répondent à des tarifs extrêmement élevés. Ce sont des sports exceptionnels, des athlètes exceptionnels et un moment lui-même exceptionnel qui est très demandé. »

« Les prix des grands événements sportifs »

Si les premiers acheteurs, en milieu de semaine dernière, ont pu profiter des places aux prix les plus bas (un million de places à 24 euros, sur les trois millions disponibles durant cette première phase de vente), ce n’est plus la même chanson quelques jours plus tard. La majeure partie des tickets restants sont actuellement proposés à des prix supérieurs à 50 euros, et bien souvent à plus de 100 voire 150 euros, la catégorie la plus chère restant parfois la seule encore disponible.

Plus tôt dans la journée ce mercredi, le président du comité d’organisation des JO Tony Estanguet a lui aussi défendu les tarifs de la billetterie sur RTL. « Il y a des dizaines de milliers de personnes qui sont ravies, qui ont été tirées au sort dans les premiers jours, qui ont pu faire leur programme de rêve dans 750 sessions au choix avec des places à 24 euros, c’est inédit », a-t-il tout d’abord défendu.

« Forcément, il y a de la frustration aussi, on le sait, parce qu’on ne pourra pas servir tout le monde. Il y a trois millions de personnes qui se sont inscrites sur cette première vague, on ne pourra pas les servir », a-t-il toutefois reconnu face à Yves Calvi. Et alors que ce dernier lui fait part des nombreux messages de déception sur les réseaux sociaux à propos du prix des places, le triple médaillé d’or olympique lui a répondu que « ce sont les prix des grands événements sportifs ».

1,4 milliard de recettes

Une nouvelle phase de tirage au sort débutera le 15 mars prochain, sur le même principe que celui des « packs sur-mesure » : un nouveau tirage au sort sera effectué du 15 mars au 20 avril, pour des ventes débutant le 15 mai. Les chanceux tirés au sort auront droit à 48 heures après réception du mail pour choisir et acheter leur place sur le site officiel des Jeux de Paris.

« Les mécontents pourront bénéficier d’une phase de revente de billets qui interviendra plus tard », précise Paris-2024.

Les recettes de billetterie prévues doivent rapporter près de 1,4 milliard d’euros, hospitalités (packages haut de gamme) comprises, soit le tiers du budget du Comité d’organisation des JO qui est de 4,4 milliards d’euros.

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