JO 2024: la lutte, une tradition indémodable en Iran

Systématiquement médaillé en lutte aux Jeux olympiques depuis 1952, l’Iran entend bien démontrer une nouvelle fois ses talents cet été à Paris. Le pays, qui s’est battu pour le maintien de la lutte gréco-romaine et de la lutte libre au programme des JO, compte parmi les plus réputés du monde dans ces disciplines. Une reconnaissance qui découle d’une grande culture de la lutte en Iran.

Entre l’ancestrale boxe anglaise qui fait toujours recette et l’essor des arts martiaux mixtes (MMA), portés par la puissance et la notoriété de l’organisation Ultimate Fighting Championship (UFC), la lutte n’est pas le sport de combat le plus populaire. Il n’en demeure pas moins un pilier des Jeux olympiques modernes. Cet été à Paris, pour les JO 2024, 72 médailles seront à distribuer, dont 18 en or, entre la lutte gréco-romaine et la lutte libre pour les hommes, et la lutte libre pour les femmes. Une quête de médailles dans laquelle l’Iran ne vient pas pour faire de la figuration.

Gholamreza Takhti, une légende éternelle de la lutte en Iran

Au sein de la délégation iranienne, on a bien sûr le record de Londres 2012 en tête. Au Royaume-Uni, les Iraniens avaient décroché treize breloques tous sports confondus, dont six uniquement pour la lutte. Dans toute son histoire olympique, le pays a collecté 76 médailles, dont 47 rien qu’avec la lutte, de loin le sport où les Iraniens sont les plus prolifiques devant l’haltérophilie (20 médailles).


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