JO 2024: condamné pour viol sur mineure, un beach-volleyeur néerlandais se qualifie pour les Jeux
Steven van de Velde, condamné à quatre ans de prison en 2016 pour viol sur mineure, pourrait disputer les Jeux olympiques à Paris cet été en beach-volley. L'homme de 29 ans, qui figure à la 11e place mondiale en binôme, a obtenu son billet.
À 30 jours tout pile du début des Jeux olympiques de Paris 2024, c'est une polémique dont se serait volontiers passée le Comité d'organisation - quand bien même il n'y peut pas grand-chose. Dans un mois, sous la Tour Eiffel, les spectateurs présents dans les tribunes pour assister aux rencontres de beach-volley assisteront, peut-être, aux prestations d'un homme condamné... pour viol sur mineure.
Condamné à quatre ans de prison en 2016
En effet, Steven van de Velde, joueur de l'équipe néerlandaise évoluant en binôme avec Matthew Immers, s'est qualifié pour les Jeux à l'issue du ranking mondial (la paire occupe la 11e place). Mais c'est la lourdeur de son casier judiciaire qui interroge. En 2014, âgé de 19 ans, il avait eu des relations sexuelles avec une jeune fille britannique de 12 ans rencontrée sur Facebook, en l'absence de la mère de cette dernière. Il avait ensuite conseillé à la jeune fille de prendre la pilule du lendemain, car ils n'avaient pas utilisé de moyen de contraception, rapporte LBC. C'est sa visite dans un centre de planning familial qui a alerté les autorités.
Vers un veto du comité olympique néerlandais ?
Van de Velde avait été condamné à quatre ans de prison en 2016, après avoir reconnu trois chefs d’accusation de viol sur enfant. Il n'avait, toutefois, passé qu'une année derrière les barreaux aux Pays-Bas. Alors qu'on pensait terminée la carrière de celui qui était alors un grand espoir du beach-volley, celui-ci a tout de même pu continuer à évoluer au haut niveau avec différents binômes avant, donc, d'obtenir sa qualification pour les Jeux de Paris. Le média The Australian regrette le manque de courage du CIO, qui se refuse à exclure un athlète condamné pour viol. Il n'y a désormais que le comité olympique néerlandais qui peut opposer son veto à sa participation.