JO 2024: la Côte d’Ivoire et le taekwondo, une histoire d’amour olympique

Le taekwondo a rapporté trois des quatre médailles olympiques décrochées par la Côte d’Ivoire dans l’histoire des JO. Une consécration pour cet art martial coréen arrivé dans le pays en 1968 et qui n’arrête pas de susciter des vocations. À Paris, l’espoir de médailles pour la Côte d’Ivoire reposera, une nouvelle fois, sur ses taekwondoïstes Cheikh Cissé et Ruth Gbagbi.

De notre envoyé spécial à Abidjan,

Devant leur maître, Lucien Christian Kragbé, ceinture noire 6e dan, les jeunes combattants récitent religieusement le crédo du taekwondo : « Courtoisie, intelligence, intégrité, contrôle de soi. » Sous la pénombre naissante dans la commune de Koumassi à Abidjan, les disciples de Kragbé répètent leurs gammes en ce jour de mercredi où les jeunes élèves ne vont pas à l’école l’après-midi. Ils sont une bonne trentaine dans cette cour en plein air au sein du club d’Ineka, qui a vu éclore le champion olympique ivoirien Cheick Cissé. Tous les gamins rêvent de marcher sur les traces de celui qui a rapporté à la Côte d’Ivoire sa seule médaille d’or aux JO (Rio 2016).

« Cheick Cissé, c’est le grand frère qui nous inspire, confie Varius, 16 ans et déjà dix ans de pratique du taekwondo. Je veux être un grand champion et inscrire mon nom dans l’histoire en devenant champion du monde et champion olympique. »


Lire la suite sur RFI