Jeux de Rio 2016: un rêve olympique réussi malgré les crises

En ce début du mois d'octobre 2009, à Rio de Janeiro, sur la plage de Copacabana, la foule est en liesse à l’annonce du choix de la ville hôte des Jeux olympiques de 2016. Pour la première fois, une ville d'Amérique du Sud va accueillir la plus grande compétition sportive de la planète. La « Cidade maravilhosa » (« Ville merveilleuse »), enchâssée entre mer et forêt, a eu sept ans pour devenir une métropole olympique. Et l'événement est resté dans les mémoires.

« Les Jeux olympiques, c'est comme une opération militaire », résume Leonardo Espindola, procureur de Rio de Janeiro. C’est lui qui, en 2016, était le représentant de l'État au sein du Comité d'organisation des Jeux olympiques, l’entité privée regroupant les trois instances fédérales impliquées dans le projet : la municipalité, la région de Rio de Janeiro et l'État. « Organiser plus de 50 compétitions simultanément dans la même ville, héberger, déplacer et nourrir tous les athlètes ainsi que tous ceux qui gravitent autour des Jeux, au même moment, c’est une opération complexe et sans précédent. Ce sont seize jours très intenses », définit-il.

Cas unique dans l'histoire des Jeux olympiques, le Brésil a deux chefs d'État. Le président en exercice, Michel Temer et la présidente Dilma Rousseff, écartée du pouvoir jusqu’à la conclusion de la procédure de destitution. « Bien sûr, cela a eu un impact énorme sur l'organisation, sur le dialogue entre tous les acteurs et parties prenantes. C'était très inquiétant », déclare Leonardo Espindola, procureur de Rio de Janeiro.


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