Jeanne du Barry : que pense la presse du film historique de Maïwenn avec Johnny Depp ?

Stéphanie Branchu / Why Not Productions
Stéphanie Branchu / Why Not Productions

Près de trois ans après ADN - sorti au cinéma quelques heures avant la mise en place du deuxième confinement en octobre 2020 -, Maïwenn ouvre le 76e Festival de Cannes avec Jeanne du Barry, son sixième film. Dans ce projet ambitieux, qui dispose d’un budget important pour la France, elle se glisse sous la peau de la comtesse présentée au roi Louis XVI joué, à l’écran, par Johnny Depp.

C’est la première fois que l’actrice et réalisatrice présente un film hors compétition à Cannes. En 2011, elle remporte le prix du jury avec Polisse. Quatre ans plus tard, c’est l’une de ses comédiennes, Emmanuelle Bercot, qui est décorée par le festival avec un prix d’interprétation pour Mon Roi.

La presse nationale a-t-elle été conquise par ce nouveau défi relevé par la cinéaste ?

Le Monde :La part belle réservée à cette héroïne de l'entre-deux mondes opère un peu au détriment des autres protagonistes, quand bien même le roi falot et taiseux que campe Johnny Depp n'est pas dénué de drôlerie.

2/5

Le Figaro :Le film de Maïwenn comble les espoirs. Sa principale vertu est de ne pas sentir la poussière. La vie circule. On y est.

4/5

Télérama : N’ayant à rougir de rien, avec autant d’audace que de narcissisme, Maïwenn s’y donne le beau rôle, s’y tient droite, se fondant parfaitement avec son personnage d’autodidacte ambitieuse. Désirante, curieuse de tout et finalement généreuse.”

3/5

Libération : Une énorme entreprise de cabotinage dans un nuage de poudre et de perruques, où la cinéaste dans le premier rôle tire toute la couverture à elle.”

2/5

Première :Se réinventant comme cinéaste, Maïwenn signe un film maîtrisé, alliant forme classique et propos moderne, où Johnny Depp épate en Louis XV.

3/5

Le Parisien : Avec « Jeanne du Barry », présenté en ouverture du Festival de Cannes ce mardi soir et qui sort en même temps dans les salles, Maïwenn réussit un film classique mais très contemporain et totalement habité.”

5/5

GQ :À la fois guindé et dans une forme de distance ironique vis-à-vis des codes du film historique, Jeanne du Barry affiche deux heures durant ses larges contradictions sans jamais totalement s’en départir.

2/5

Le Journal du dimanche : Le film frappe droit au cœur par son romantisme tragique, son lyrisme et ses dialogues ciselés qui véhiculent une farouche modernité. “

5/5

Les Inrockuptibles :L’élément de décor le plus dispendieux s’avère être Johnny Depp grimé en Louis XV, clou du spectacle décevant, jetlagué en plein cinéma français – si le film a une référence, ce serait davantage Lost in translation que Marie-Antoinette. On a rarement vu l’acteur si absent de lui-même, comme resté mentalement dans sa loge.”

1/5

La Croix : En s’emparant du rôle, l’actrice et réalisatrice Maïwenn parvient à insuffler modernité et liberté à un film à la facture classique et légèrement empesé.

3/5

Marianne : Dommage toutefois que Maïwenn se soit auto-engagée pour incarner le rôle principal et se mette si complaisamment en scène au cœur de chaque plan. Les autres personnages et acteurs, du coup, sont presque réduits au rang de figurines et figurants.

2/5

La Voix du Nord :Maïwenn n’aime rien tant que raconter sa propre vie. Cet égocentrisme revendiqué peut se révéler agaçant… ou passionnant quand elle ose un pas de côté pour trouver son reflet dans le miroir du cinéma. En témoigne cet authentique film romanesque, très belle évocation d’une favorite qui n’aura eu de cesse d’échapper à sa condition.”

4/5

Jeanne du Barry de Maïwenn, au cinéma dès ce 16 mai.

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