Jean-Luc Mélenchon provoque un tollé après sa réaction sur l’affaire Quatennens

Jean-Luc Mélenchon photographié lors de la Fête de l’Humanité le 10 septembre (illustration)
THOMAS SAMSON / AFP Jean-Luc Mélenchon photographié lors de la Fête de l’Humanité le 10 septembre (illustration)

THOMAS SAMSON / AFP

Jean-Luc Mélenchon photographié lors de la Fête de l’Humanité le 10 septembre (illustration)

POLITIQUE - Quarante-trois mots. Aucun pour la victime présumée. Ce dimanche 18 septembre, après le communiqué diffusé par Adrien Quatennens dans lequel il admet des épisodes de violences à l’encontre de son épouse, son mentor Jean-Luc Mélenchon lui a immédiatement témoigné son soutien.

« La malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux se sont invités dans le divorce conflictuel d’Adrien et Céline Quatennens. Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection », a tweeté le chef de file de la France insoumise, faisant bloc derrière son poulain.

Une réaction jugée indécente au regard des faits exposés par le député du Nord. « Ce n’est pas un conflit, ce sont des violences », a cinglé sur Twitter Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, en joignant à sa réponse une vidéo expliquant « la différence entre le conflit et la violence dans un couple ».

Fondatrice du mouvement « Nous toutes », Caroline de Haas a directement répondu à Jean-Luc Mélenchon, en lui faisant la démonstration d’une réaction appropriée. «  Les violences au sein du couple sont intolérables, quels que soient les conflits qui existent. J’exprime mon soutien à Céline. Je prends acte des excuses et du retrait d’Adrien de ses fonctions au sein du mouvement. Tout mon soutien aux femmes victimes, partout dans le monde », a-t-elle tweeté.

Au-delà du monde associatif, plusieurs personnalités politiques sont également montées au créneau. « Si la lecture du communiqué d’Adrien Quatennens pouvait s’envisager avec un soupçon de compréhension (pas pour la gifle évidemment), Jean-Luc Mélenchon vient de lui ruiner sa communication… Et dire qu’il y a une semaine il faisait l’éloge du silence », a réagi la députée Renaissance Anne-Laurence Petel.

« Ok… Et un mot pour cette femme visiblement victime de violences conjugales, peut-être ?! », a renchéri l’élue socialiste parisienne Olivia Polski.

Sans condamner directement les propos de Jean-Luc Mélenchon, l’écoféministe Sandrine Rousseau a réagi d’une manière diamétralement opposée. « Il y a les violences physiques et celles qui consistent à prendre le téléphone portable de l’autre. Les violences faites aux femmes prennent de nombreux visages. Aucun n’est acceptable. La justice doit se prononcer et en attendant Adrien Quatennens doit se mettre en retrait de tout », a tweeté la députée de Paris, affirmant donc que l’élu insoumis devait quitter son siège de député.

Une position partagée également au sein de la NUPES, par le député du Val-d’Oise Aurélien Taché. « Si le viol de l’instruction dans ce dossier est scandaleux et constitue une violence de plus, Adrien Quatennens doit désormais se mettre en retrait de la vie publique. La NUPES doit être exemplaire en matière de lutte contre les violences sexuelles et sexistes », a-t-il réagi.

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