Jean-Luc Godard, le poids des mots

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- L'enthousiasme -

- "Je me dis que rarement un pays m'a offert tant de sujets de films que la France d'aujourd'hui. Le nombre des sujets excitants est ahurissant. J'ai envie de tout faire, à propos du sport, de la politique, et même de l'épicerie. Regardez un homme comme Edouard Leclerc (fondateur des supermarchés Leclerc: ndlr), c'est passionnant, j'aimerais bien faire un film sur lui ou avec lui" (1965).

- "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose? Avec le cinéma, on parle de tout, on arrive à tout".

- "La photographie, c'est la vérité et le cinéma, c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde..."

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- La Nouvelle Vague -

- "Cela a été un petit moment, la Nouvelle Vague. Un tout petit moment. Si j'ai un peu de nostalgie, c'est ça. Trois personnes, Truffaut, moi et Rivette, certains oncles comme Rohmer, Melville, Leenhardt... C'étaient trois garçons qui avaient quitté leur famille" (2014).

- "Agnès (Varda) était une franc-tireuse, elle tirait un fil à elle, mais elle appartenait quand même à la Nouvelle Vague. Et, après sa disparition, on n'est plus que deux: Jacques Rozier et moi. Rozier, on l'oublie toujours. Alors qu'il a commencé avant les autres" (2019).

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- Le temps -

- "En littérature, il y a beaucoup de passé et un peu de futur mais il n'y a pas de présent. Au cinéma, il n'y a que du présent qui ne fa...


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