Jean-Luc Godard : «J’ai le courage d'imaginer»

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Ce jour-là, le 12 mai 2018, Jean-Luc Godard avait la voix éraillée, toussait parfois mais il avait accepté de répondre aux questions des journalistes…. via FaceTime. La conférence de presse avait été un grand moment de surréalisme où les photographes prenaient en photo un simple écran de téléphone - «on dirait un bruit de mitrailleuse», avait d’ailleurs déclaré JLG avec humour. Interrogé sur la situation au Moyen-Orient, qu’évoque «Le Livre d’image», le cinéaste franco-suisse avait expliqué n’être «juste qu’un fabricant de film». «Je ne m’intéresse aux faits, non seulement ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Ce qui ne se fait pas aboutit à une catastrophe. On a hélas beaucoup de pitié et peu d’intelligence», avait-t-il tout d’abord expliqué. Dans le film «j’ai essayé de parler d’après un roman d’Albert Cossery, comment les arabes s’occupent d’eux-même et n’ont pas besoin des autres, ils ont inventé l’écriture, ont du pétrole si jamais il en faut», avait-t-il ajouté.

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Quand on fait télescoper deux images pour en trouver une troisième, il faut en supprimer deux

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Sur son cinéma, Jean-Luc Godard avait expliqué que pour lui le montage précédait désormais le tournage. «Le montage vient au début, le tournage c’est de la post-production, cela permet d’être beaucoup plus libre. Le montage est fait avec les mains, le propre de l’homme c’est de penser avec les mains», avait-t-il expliqué. «J’ai fait une équation une fois, un film c’est x+3 =1, x est égale à moins 2. Quand on...


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