Jason Priestley (Mort sur la piste) : "Comme mon personnage, j'ai eu un grave accident"

Pourquoi avoir accepté le rôle de Ryan Martin, ce flic venu des États-Unis en observation au Mans ?

Jason Priestley : Parce que j’ai été charmé par le scénario et que le circuit du Mans est un lieu mythique pour le passionné de course automobile que je suis. Et puis, le profil de Ryan Martin a trouvé un écho en moi : comme lui, j’ai un passé de pilote et, comme lui, j’ai eu un grave accident. J’ai ainsi compris ce que cela avait pu changer en lui, car ce genre de traumatisme bouleverse des choses dans la vie de ceux qui les vivent. Mais cela fait une quinzaine d’années que j’ai raccroché et que je ne fais plus de courses… Je laisse ça aux jeunes ! (Rires)

C’est la première fois que vous tournez en France et dans la langue de Molière. Quel défi !

Oui, quel sacré challenge pour moi, car mon apprentissage du français remonte à l’époque où j’étais au lycée au Canada ! Cela n’a pas toujours été facile, mais le tournage s’est bien passé, et tout le monde s’est montré très attentionné à mon égard.

On vous voit au volant d’une Porsche 356 faire un tour de piste à vive allure… Avez-vous été doublé ?

Pas du tout ! C’était assez fou de conduire de telles voitures et de monter à 270 km/h, sur ce circuit légendaire !

Est-ce que vous vous êtes bien entendu avec Éléonore Bernheim, votre partenaire à l’écran, et avec Olivier Marchal, qui joue Antoine Palestro, le patron d’une écurie automobile ?

Avec Éléonore, la complicité a été évidente et rapide. Elle m’a beaucoup encouragé et s’assurait que l’on s’occupe bien de moi. Quant à Olivier, je ne le connaissais pas, mais quel personnage ! Nous sommes devenus amis. C’est quelqu’un de très talentueux et, comme moi, il est acteur et réalisateur.

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Peut-être vous appellera-t-il un jour pour que vous jouiez dans l’un de ses films ?

Je vais immédiatement lui envoyer un message pour lui soumettre cette idée ! (Rires)

Quels sont vos liens avec la France ?

Je viens dans votre pays environ tous les deux ans, car j’ai de très bons amis qui vivent ici. J’aime Paris, le Sud, ou venir ski...

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