James Barnor, un géant africain de la photo

James Barnor. Une assistante de la boutique Sick-Hagemeyer, Accra, 1971.  - Credit:James Barnor / Avec l’aimable autorisation de l’artiste
James Barnor. Une assistante de la boutique Sick-Hagemeyer, Accra, 1971. - Credit:James Barnor / Avec l’aimable autorisation de l’artiste

La première grande rétrospective en France de James Barnor, photographe ghanéen, se découvre dans la grande tour Luma, de l'architecte Frank Gehry, à l'occasion des Rencontres de la photographie à Arles. Plus de 40 ans d'images, piochées dans un fonds de 30 000 négatifs. Pour ce Portfolio, « Stories – 1947-1987 », James Barnor en dialoguant avec Matthieu Humery, commissaire de l'exposition, a choisi une centaine de photos parmi ses images préférées, dont quelques-unes qu'il a redécouvertes. Au-delà de cette exposition, les photographies et les documents associés entreront dans la collection de la Luma Foundation créée par Maja Hoffman, pour rejoindre un vaste projet multidisciplinaire intitulé les « Archives vivantes ». Si les deux tiers des images sont présentées sur les murs de l'exposition, pour découvrir l'ensemble des 100 photos choisies, il faut se plonger dans le superbe livre – portfolio édité à cette occasion*.

 - Credit: ©  James Barnor / Avec l’aimable autorisation de l’artiste
- Credit: © James Barnor / Avec l’aimable autorisation de l’artiste
 - Credit: ©  James Barnor / Avec l’aimable autorisation de l’artiste
- Credit: © James Barnor / Avec l’aimable autorisation de l’artiste

 James Barnor. Sophia Salomon, fille du propriétaire de James Barnor, Accra, circa 1972.   © James Barnor / Avec l’aimable autorisation de l’artiste« Des photographes de studio, il y en a eu en Afrique, mais James Barnor a réussi à conserver l'ensemble de ses archives, ce qui est rare, et de manière assez bien organisée en plus », observe Matthieu Humery. « Je me suis rendu compte que pour James, une bonne photo est une photo pour laquelle il avait quelque chose à raconter. Évidemment, il a réalisé de belles œuvres, bien composées… Mais i [...] Lire la suite