Italie, Iran, États-Unis : les informations de la nuit

En Sicile, des migrants désespérant de pouvoir débarquer se jettent à l’eau. Au final, ils n’ont pas supporté la tension, la peur, l’angoisse”, raconte le quotidien italien La Repubblica.
Pris au piège du face-à-face entre les ONG et le nouveau gouvernement d’extrême droite italien, trois des 214 migrants qui se trouvaient à bord du Geo Barents ont sauté lundi du navire géré par Médecins Sans Frontières. Dimanche, l’exécutif avait autorisé le débarquement des seuls mineurs et des personnes souffrant de problèmes médicaux. Deux bateaux ont pu accoster à Catane, deux autres ont été refusés, transportant au total un millier de personnes. “Il y a une épidémie de gale à bord” du Geo Barents “et après des semaines sur le navire, l’état mental de ceux qui aperçoivent la terre ferme mais ne peuvent pas physiquement s’y rendre se détériore rapidement”, rapporte La Repubblica. D’après le ministère italien de l’Intérieur, plus de 88 000 personnes sont arrivées depuis les côtes africaines depuis le 1er janvier.

Au Royaume-Uni, deux journalistes menacés de mort par l’Iran. Une escouade iranienne a été déployée à Londres pour assassiner deux Britanniques travaillant pour la chaîne de télévision en farsi Iran International, a rapporté lundi le Daily Telegraph. Selon un communiqué du groupe Volant Media, le propriétaire de la chaîne, les journalistes ont reçu “des menaces de mort des Gardiens de la révolution”, qui ont poussé la police londonienne à “informer officiellement les deux journalistes que ces menaces représentent un risque imminent, crédible et important pour leur vie et celle de leur famille”. La chaîne Iran International couvre notamment les manifestations qui ont lieu en Iran depuis la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans décédée trois jours après son arrestation à Téhéran par la police des mœurs.

Un homme d’affaires proche de Poutine admet des ingérences dans les élections américaines. “Nous nous sommes ingérés, nous le faisons et nous allons continuer à le faire”, a déclaré lundi Evgueni Prigojine, un Russe lié au groupe paramilitaire Wagner, selon des propos cités par son entreprise Concord sur l’équivalent russe de Facebook, VKontakte. “Il est difficile de savoir si Prigozhin était sérieux car ses commentaires semblaient quelque peu sarcastiques”, nuance CNN. Mais les États-Unis l’ont déjà sanctionné par le passé pour avoir financé l’Internet Research Agency, une ferme de trolls russe notoire accusée de s’être ingérée dans plusieurs élections américaines récentes.” Surnommé “le cuisinier de Poutine”, Evgueni Prigojine – qui a fait fortune dans la restauration rapide – et ses entreprises sont sous le coup de sanctions américaines, britanniques et européennes.

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