Israël-Hamas: la tante de deux otages assure avoir "bon espoir" de revoir ses nièces enlevées

Comme des centaines d'autres proches, Tagit ne peut qu'attendre. Alors que la libération de 50 femmes et enfants retenus en otages par le Hamas n'interviendra au plus tôt que vendredi, et non ce jeudi comme initialement espéré, cette Israélienne a déclaré sur BFMTV garder "bon espoir" de revoir ses deux nièces, Daffna et Ella.

"On ne sait jamais ce que les gens du Hamas vont faire. Ils nous réservent de nombreuses surprises malheureusement", explique Tagit. "Mais je sais que mes nièces vont être libérées et que cette tragédie humaine va prendre fin."

Daffna et Ella Elyakim, âgées de 15 et 8 ans, ont été enlevés par le groupe terroriste le 7 octobre dernier. Elles se trouvaient dans la maison de leur père Noam, dans le kibboutz de Nir Oz où une vingtaine de personnes ont été tuées. Les corps de Noam Elyakim, de sa compagne Dikla et du fils de celle-ci, Tomer, ont été retrouvés plus tard près de la frontière avec Gaza.

Mobilisée "jusqu'à la libération du dernier otage"

Malgré son optimisme, Tagit reconnait avoir été "déçue" en apprenant le report de l'accord de trêve et de la libération des otages: "Je m'y attendais. Peut-être pas à un bouleversement aussi important, mais je m'attendais à des surprises. Ce n'est que lorsque je verrai mes nièces dans l'ambulance de la Croix-Rouge que je saurais qu'elles sont libérées."

Aux yeux de Tagit, le retour des otages en Israël devrait contribuer à "terminer cette guerre terrible". "Jusqu'ici, je n'ai pensé qu'à mes nièces et depuis cet accord, depuis qu'on en parle, j'ai commencé à réfléchir aux autres familles et je me suis dit: 'Mais combien de personnes vont devoir rester sur place?'"

Le retour de ses deux nièces ne signifiera pas la fin de la mobilisation pour Tagit, qui dort depuis trois semaines dans une tente à Tel-Aviv. Après "un jour ou deux de repos" lorsque ses deux nièces seront rentrées à la maison, elle reviendra "jusqu'à la libération du dernier otage, civil ou non".

Article original publié sur BFMTV.com