Islande, Otan et nucléaire iranien : les informations de la nuit

Nouvelle éruption volcanique en Islande. La région de Reykjavik était mercredi le théâtre d’une nouvelle éruption à proximité du site du Mont Fagradalsfjall, où un volcan était déjà entré en éruption en 2021. L’Institut météorologique d’Islande, qui surveille l’activité sismique, a estimé la longueur de la fissure à environ 300 mètres. Elle est située à une quarantaine de km de Reykjavik, et à moins d’un kilomètre de l’éruption de 2021. “La fissure est considérablement plus longue que celle de l’an dernier, 5 à 10 fois plus grande”, a déclaré Magnús Tumi, de l’Université d’Islande, cité par The Reykjavik Grapevine. “Cela ne veut pas die que c’est une grosse éruption, mais la prudence est de mise”, a-t-il ajouté. L’éruption de l’an dernier, dans une zone facilement accessible, s’était transformée en attraction touristique et avait attiré plus de 430 000 visiteurs, selon l’Office du tourisme islandais.

Otan : les États-Unis ratifient l’entrée de la Suède et de la Finlande. Le Sénat américain a ratifié à une écrasante majorité l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, “un vote historique destiné à renforcer” l’alliance atlantique, alors que la guerre fait rage en Ukraine, écrit CNN. Le président Joe Biden a salué le vote, “signe important de l’engagement durable et transpartisan des États-Unis à l’Otan”. En comptant les États-Unis, 23 États ont déjà ratifié l’adhésion des deux pays sur les trente nécessaires, selon le décompte de l’Assemblée parlementaire de l’Otan. Seule la Turquie menace encore de bloquer l’adhésion des deux pays nordiques, qu’elle accuse de bienveillance envers le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et ses alliés.

Reprise des pourparlers sur le nucléaire iranien. Après plusieurs mois de blocage, les négociateurs américains et iraniens se retrouveront jeudi à Vienne sous l’égide de l’Union européenne, pour une nouvelle série de pourparlers, dans l’espoir de sauver l’accord sur le nucléaire iranien, rapporte Al-Jazeera. Depuis 2019, “l’Iran a développé son programme nucléaire” et n’a cessé “d’augmenter son stock d’uranium enrichi”, observe la chaîne qatarie. Mercredi, le négociateur iranien Ali Bagheri a appelé les États-Unis à “saisir cette occasion […] pour agir de manière responsable”. L’émissaire américain a souligné pour sa part que ses attentes étaient “mesurées mais les États-Unis […] sont prêts de bonne foi à tenter de trouver un accord”.

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