Irlande du Nord, Kentucky, Israël, dalaï-lama : les informations de la nuit

Irlande du Nord : la police de Londonderry visée par des cocktails Molotov lors d’une marche républicaine dissidente. Des heurts ont éclaté lundi après-midi dans cette ville frontalière, alors que la province britannique marquait le 25e anniversaire de l’accord de paix du Vendredi saint. Un véhicule de police a notamment été incendié par des jeunes lors d’une parade non déclarée de républicains dissidents. “Quelle honte”, a réagi la députée nord-irlandaise Kellie Armstrong, estimant qu’il s’agissait d’actes commis “par certains qui veulent ramener l’Irlande du Nord à une période sombre”. Malgré les tensions, plusieurs personnalités politiques sont attendues dans la semaine en Irlande du Nord, au premier rang desquelles le président américain Joe Biden, qui a des origines irlandaises et qui arrive mardi soir à Belfast. “Une opération de sécurité massive a été mise en place […] avant son arrivée”, rapporte le quotidien nord-irlandais The Irish News.

Un tireur fait cinq morts dans le Kentucky aux États-Unis. L’homme a ouvert le feu lundi matin dans une banque de Louisville tout en diffusant des images de l’attaque en direct sur Internet, avant d’être abattu par la police. L’auteur de ces tirs est un employé de la banque de 23 ans, Connor Sturgeon, selon les forces de l’ordre. Les autorités n’ont pas précisé le mobile du tireur, mais, d’après la chaîne CNN, l’homme venait d’être informé qu’il serait licencié et avait laissé une lettre pour ses proches, annonçant qu’il allait ouvrir le feu dans les locaux de la banque. Connor Sturgeon était armé d’un fusil de type AR-15, selon une source policière fédérale. Le journal local Lexington Herald-Leader rappelle que l’État du Kentucky, dont le Parlement est contrôlé par les républicains, a adopté ces dernières années plusieurs lois visant à assouplir les restrictions sur les armes à feu.

Israël : Nétanyahou maintient à son poste le ministre de la Défense. En difficulté sur le plan politique, le Premier ministre israélien est revenu lundi sur sa décision annoncée en mars, mais jamais rendue effective, de limoger Yoav Gallant, citant l’escalade de la crise sécuritaire. Le ministre de la Défense avait exhorté le gouvernement à faire une pause dans son projet controversé de réforme de la justice, texte qui avait déclenché l’un des plus grands mouvements de contestation de l’histoire d’Israël. Lundi soir, Benyamin Nétanyahou a accusé les opposants à la réforme d’être responsable de la détérioration de la situation sécuritaire. S’adressant notamment aux réservistes qui avaient menacé de ne plus servir dans l’armée si la réforme judiciaire était adoptée, le Premier ministre a estimé que leur décision offrait aux ennemis d’Israël “une opportunité d’attaquer” le pays. Le discours de Nétanyahou a lieu après la parution de sondages montrant que la coalition gouvernementale conservatrice ne pourrait pas se maintenir au pouvoir si des élections avaient lieu aujourd’hui, note Ha’Aretz.

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